L’OPAC 43 va investir plus de 27 millions d’euros en 2026

 L’OPAC 43 est le plus gros bailleur social du département. Pour entretenir son parc immobilier et construire de nouveaux logements, il va investir 27,5 millions d’euros en 2026, un chiffre colossal par rapport à 2025. « Notre parc doit rester attractif », justifie Blandine Proriol, la présidente. Elle vient de réunir les acteurs du bâtiment pour présenter le nouveau programme d’investissement.

Dans le détail, 11,7 millions d’euros seront investis dans la rénovation des logements. Ce chantier dure depuis plusieurs années dans le département. « Nous avons actuellement 300 logements en F et 1 500 en E. Nous voulons les passer en D ou C. » Une obligation pour pouvoir continuer de louer ces logements, surtout pour ceux classés F, dont les travaux doivent être effectués d’ici 2028. Cette année, l’OPAC devrait rénover « 335 logements et 308 équivalents logements », explique Blandine Proriol. Les équivalents logements représentent certaines grosses structures, comme des Ehpad par exemple. En plus, six démolitions seront réalisées sur la commune du Chambon-sur-Lignon.

En 2026, les principaux chantiers de rénovation auront lieu à Monistrol-sur-Loire, Retournac, au Val-Vert ou encore à Espaly. L’enjeu : plus aucune passoire thermique en 2034. L’objectif est « difficile à tenir, mais on veut rester dans cette ligne de crête », assure Blandine Proriol.

Encore des investissements dans le neuf

En parallèle, l’OPAC 43 poursuivra en 2026 l’un de ses chantiers phares : la création de 30 logements à Aurec-sur-Loire. Le projet avance. L’année prochaine, l’enjeu sera d’avancer sur la viabilisation de 25 lots destinés à de la construction individuelle. L’ensemble du projet est chiffré à 5,5 millions d’euros par le bailleur social.

L’OPAC 43 doit aussi construire deux casernes de gendarmerie dans les prochaines années : l’une à Saint-Julien-Chapteuil, l’autre à Saint-Just-Malmont. Le projet capitolien avance. Celui de Saint-Just-Malmont est « en phase d’étude, car il y a beaucoup de contraintes techniques ». La brigade sera officiellement créée dans quelques jours. En attendant l’arrivée de la caserne définitive, prévue pour 2028, les gendarmes seront installés dans des locaux mis à disposition par l’OPAC.

Les financements sont de plus en plus contraints, même pour le bailleur social. Les loyers, principale source de revenus, sont encadrés par la loi. Pour dégager des marges de manœuvre financières, Blandine Proriol indique que l’OPAC réalise « un gros travail avec les banques concernant les taux. De plus, nous prenons un peu plus sur nos fonds propres qu’avant. »