Ils étaient plusieurs dizaines à manifester lundi à la mi-journée devant l’Assemblée nationale au moment où ce texte arrivait en débat dans l’hémicycle. Le projet rédigé après les attentats de janvier octroie une marge de manœuvre plus large aux services de renseignement.
Ces derniers pourront se contenter d’autorisations administratives et non plus judicaires pour surveiller, notamment sur internet, les personnes considérées comme potentiellement dangereuses.
Christian Charrière-Bournazel, ancien bâtonnier du barreau de Paris fait partie de ceux qui considèrent que ce texte va trop loin.
Et pour rallier les indécis à sa cause, Manuel Valls a assuré lundi, devant l’Assemblée National, que plus de 1550 Français ou résidents étaient recensés pour leur implication dans les filières terroristes en Syrie et en Irak. Sept Français sont morts notamment en commettant des attentats suicides en Irak et en Syrie.
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