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RCF L'hôpital d’Hénin-Beaumont lance la construction d’une clinique d’addictologie
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L'hôpital d’Hénin-Beaumont lance la construction d’une clinique d’addictologie

Un article rédigé par Martin Pinguet - RCF Hauts de France, le 28 juin 2022  -  Modifié le 29 juin 2022

Le réputé pôle d’addictologie du centre hospitalier d’Hénin-Beaumont s'agrandit pour mieux prendre en charge ses futurs patients.
 

La nouvelle clinique d'addictologie doit voir le jour d'ici l'automne 2023 La nouvelle clinique d'addictologie doit voir le jour d'ici l'automne 2023

Le nouveau bâtiment, dont les travaux débutent à peine, a pour vocation d'accompagner les patients sur le long terme. Le pôle addictologie d’Hénin-Beaumont reçoit principalement des patients souffrant d’addiction à l’alcool, au tabac ou ayant des troubles du comportement alimentaire (TCA). Il accueille des patients de tout le Pas-de-Calais et englobe un territoire de près de 700 000 habitants.

 

La future clinique d’addictologie, attendue pour l'automne 2023, permettra d’accueillir un service de soins de suite et de réadaptation de 15 lits. “Suivre nos patients sur plusieurs mois et non plus juste sur plusieurs semaines ou plusieurs jours va nous permettre de mieux les accompagner dans leur réinsertion sociale” explique le docteur Emmanuel Brunelle, chef du pôle d’addictologie des hôpitaux de l’Artois. Un suivi plus long permet aussi de diminuer le risque de rechute.

 

Symboliquement chaque participant au projet a apposé un stickers sur une œuvre qui sera installée dans le hall de la future clinique

 

Un territoire particulièrement touché

 

Le projet de 7 millions d’euros est auto-financé par le groupement hospitalier. Il a également reçu le soutien de l’Agence régionale de Santé. Les addictions en tout genre sont un très grave problème de santé publique sur le secteur. “Le taux de mortalité lié à l’alcoolisme y est 68% plus élevé que la moyenne nationale”, précise Julien Denis, directeur adjoint de la délégation de l’ARS dans le Pas-de-Calais. D’autant que le nombre de français addicts à diverses substances a augmenté avec les confinements. Une recrudescence due à l’ennui, au stress et au manque d’activité physique selon l'étude Coviprev de Santé Publique France. 

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