Les nouveaux dirigeants du Liban et de Syrie traitent de sécurité à Paris
Pour son premier déplacement officiel en Occident, le président libanais Joseph Aoun se rend à Paris. Il a été élu en janvier, soutenu par la France, dans l'espoir d'amorcer un processus de réformes pour sortir le Liban de la crise. D'autres entretiens avec des dirigeants méditerranéens aborderont la sécurité dans la région.
Joseph Aoun, actuellement président du Liban et ancien général de l'armée libanaise, s'était déjà rendu à l'Elysée en avril 2024. © Daniel Dorko/Hans LucasLe nouveau président libanais se rend à Paris pour son premier déplacement officiel en Occident depuis son élection.
Pays amis
Une élection à laquelle la France a contribué dans l'espoir d'amorcer un processus de réformes pour sortir le Liban de la crise. Emmanuel Macron s’y était rendu pour féliciter le nouveau président au lendemain de son élection mi-janvier. Cette visite à Paris est un signe de la proximité des deux pays.
L'entourage d'Emmanuel Macron voit dans la visite de Joseph Aoun une marque de reconnaissance de "l'amitié et du soutien indéfectible de la France au Liban". L’Elysée a soutenu l’élection du président chrétien maronite, puis la formation d'un gouvernement réformiste. Ce qui a permis de mettre fin au blocage politique qui durait depuis plus de deux ans au Liban.
Réformes et sécurité
Emmanuel Macron veut donner une forte dimension régionale à cette visite. Après un entretien en tête-à-tête, les deux hommes seront rejoints en visioconférence par le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh. Ils évoqueront ensemble "la sécurité sur la frontière syro-libanaise", où des “tensions" ont "donné lieu à des affrontements", explique l'Elysée.
Au Liban comme en Syrie, les nouveaux dirigeants ont maintenant la tâche ardue de mener les réformes réclamées par la communauté internationale pour débloquer les fonds nécessaires afin de sortir leur pays de la crise économique.
Enjeux régionaux
Un autre entretien est prévu à propos de la Méditerranée orientale : il inclura en plus les présidents de la Grèce et de Chypre. Les cinq dirigeants aborderont les "défis" liés à "la sûreté maritime" et "l'impact que l'environnement régional peut avoir sur la sécurité", selon la présidence française.



