Les lieux de culte lyonnais sont faits "de pierre et d’esprit"

Notre-Dame-de-Fourvière, Saint-Nizier, Saint-Jean, bien sûr, figurent dans cette exposition que l’on peut visiter jusqu’au 29 mai aux Archives Municipales de Lyon. Les grands formats appellent le public à entrer dans les photographies de Gilles Framinet, photographe depuis 1979, à franchir le pas de porte des plus grands monuments bien connus des Lyonnais mais aussi de plus humbles chapelles ou des salles inaccessibles…

La beauté cachée

C’est ce que Gilles Framinet appelle la « beauté cachée » : « Ce qui m’a ému, ce sont ces petits lieux que personne ne connaît et qui sont absolument magnifiques, empreints d’une grande quiétude ». Il a pris beaucoup de plaisir à partir en quête de ces sites secrets, comme la chapelle Sainte Philomène des Lazaristes.

Gilles Framinet s’attache à mettre en exergue la foi présente, qui imprègne les lieux de culte. S’il les photographie vides de toute présence humaine, il ressent à l’intérieur une certaine sérénité : « Ce n’est pas la beauté qui m’intéresse, c’est ce que l’on peut retrouver comme ferveur ».
 

Une ville œcuménique

Le photographe a été frappé par la place de l’œcuménisme dans la ville. « Les imams sont formés à l’UCLy », rappelle-t-il. Cette exposition permet de rapprocher toutes les religions qui se pratiquent à Lyon, les plaçant sous un même toit et sous la même lumière : celle de la fraternité.