Le Grand séminaire du Puy-en-Velay accueille ce samedi 29 mars la journée diocésaine des fiancés et des jeunes mariés. Dans la tradition chrétienne, il est possible de faire bénir ses fiançailles. Cette étape dans le parcours vers le mariage permet de se poser des questions et de « s’accorder » à l’autre.
La période du printemps jusqu’à l’automne est, on pourrait le dire, la saison des mariages. Avant ce sacrement, une des étapes ce sont les fiançailles. Certains couples choisissent de les faire bénir par un prêtre, une démarche spirituelle et qui permet un discernement.
Les fiançailles c’est une étape quand les couples commencent à envisager le sacrement du mariage. Cette étape, « c’est un temps d’accordailles » selon le père Pierre Trevet. Le curé de l’ensemble paroissial Notre-Dame-du-Puy précise que « dans le mot fiançailles il y a le mot confiance, foi et c’est un temps où l’on peaufine la confiance que l’on met dans l’autre et on s’accorde ».
Dans la tradition chrétienne il est possible de faire une bénédiction de ces fiançailles. Pour le curé du Puy « il y a une grâce spéciale à recevoir la bénédiction des fiancés ». En revanche il n’y a pas d’obligation de passer par cette étape, mais il estime que c’est recommandé.
Le père Trevet fait le parallèle avec le cheminement de prêtrise. Il y a plusieurs étapes avant d’être ordonné. Pour lui « c’est la sagesse de l’Église que de faire par étape. Chaque fois c’est un engagement qui est un peu réversible mais ça fait réfléchir et ça oblige à faire un pas et il y a une grâce à ça ».
Avant la bénédiction des fiançailles, il y a un temps de préparation. Le curé du Puy, qui s’occupe de la préparation du mariage, connait normalement déjà les fiancés. Soit ils ont déjà en tête de se marier soit ils se posent encore des questions. Le temps de préparation aux fiançailles permet de parler des « enjeux et de la grâce du mariage ».
Ce temps de préparation sert également de temps de réflexion, de discernement. Le prête altiligérien se souvient d’avoir béni 2 couples de fiancés. Les 2 se sont séparés dont un le soir même « Les parents lui ont dit : mais en fait est-ce que tu es amoureux ? Et il a ouvert les yeux et a dit : elle est superbe, elle a tout ce qu’il faut. Elle est intelligente, j’apprécie toutes ces qualités mais je n’ai pas l’étincelle. Seulement c’est qu’elle, elle l’avait donc ça lui a été très très difficile ».
Quant au cadre de la bénédiction des fiançailles, si elle a lieu au cours d’une messe, elle se fait plutôt à la fin. L’objectif est d’éviter qu’il y ait une confusion avec la cérémonie de mariage. Le père Trevet lui dit préférer ne pas le faire pendant la messe mais à part, sur un temps bien distinct.
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