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RCF ​Les dessous de la fusion Sainte-Agnès- Saint-Martin
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​Les dessous de la fusion Sainte-Agnès- Saint-Martin

Un article rédigé par Marion Bastit avec Elisa Brinai - RCF Anjou, le 2 février 2018  -  Modifié le 1 février 2024
Les deux groupes scolaires privés Sainte-Agnès et Saint-Martin à Angers amorcent leur rapprochement. Ils ne formeront plus qu’une seule institution à la rentrée 2021.

Calendrier de la fusion

A Angers, la fusion se précise entre les groupes scolaires de l’enseignement catholique Saint-Martin et Sainte-Agnès. Leur regroupement sera acté dès septembre 2018 sur le papier et il faudra attendre la rentrée 2021, pour voir se mélanger les élèves.Si l’évêque donne son accord, le nouvel établissement s’appellera Saint-Benoît.

Il n’y aura pas de déménagement pour les élèves de primaire et de collège. La question se pose pour les autres niveaux. « Faut-il rapprocher les classes de troisième et de seconde sur le site Saint-Martin ? Pour ensuite déployer les classes de première, terminale et les sections post-bac sur l’emplacement de Sainte-Agnès, qui est plus proche des partenaires comme l’école de chimie ou l’UCO», s’interroge Philippe Trillot, directeur diocésain de l’enseignement catholique. Un architecte étudie le projet.
 

Pourquoi fusionner ?

Ce regroupement de deux groupes scolaires anticipe la baisse des effectifs d’élèves, prévue pour les années à venir. « D’ici 2025, on s’attend à recevoir beaucoup moins d’élèves à cause de l’évolution démographique, explique Philippe Trillot. On a déjà 300 à 400 naissances de moins chaque année en Anjou. »

Actuellement, le lycée de Sainte-Agnès accueille 600 élèves et celui de Saint-Martin 500. Déjà très petits comparés aux poids lourds du centre-ville, comme l’institution Mongazon ou le Sacré-Cœur, ils risquaient d’être en sous-effectif chronique à l’avenir. La mise en commun des moyens permettra donc aux lycées ainsi qu’aux autres niveaux d’enseignement de conserver un mode de fonctionnement viable et rentable.  Après le regroupement, la nouvelle institution totalisera 2400 élèves.
 

Les enseignements du passé

Sainte-Agnès et Saint-Martin ne sont pas les premières institutions privées à fusionner en Maine-et-Loire. En 2013, l’institution Jeanne d’Arc avait quitté le centre-ville d’Angers pour rejoindre le lycée de la Baronnerie, à Saint-Sylvain d’Anjou. Les deux groupes scolaires étaient aussi en perte d’effectifs. Quatre ans après le regroupement, le nouvel ensemble « Saint-Aubin-la-Salle » a gagné 500 élèves.

La fusion avait entrainé des suppressions de postes au sein du personnel. « Nous avions pu faire cela sans douleur, grâce à des départs à la retraite, se souvient Eric Jacquot, directeur de l’institution. Au bout de quatre ans, nous avons stabilisé nos effectifs et aujourd’hui, face à l’augmentation du nombre d’élèves, nous sommes plutôt dans une phase de recrutement. » Le groupe scolaire Saint-Aubin-la-Salle emploie 300 personnes dont 200 professeurs qui ont appris à travailler ensemble. Le projet d’établissement vient tout juste d’être adopté, un symbole qui couronne ce long travail.

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