Le Rassemblement National présente son candidat aux municipales à Clermont-Ferrand et vise à minima le second tour
Antoine Darbois a été désigné tête de liste de la candidature du Rassemblement National aux élections municipales des 15 et 22 mars à Clermont-Ferrand. Après une carrière d'ingénieur, cet ancien membre du parti Les Républicains prépare un programme autour de trois axes : la sécurité, la lutte contre l'injustice sociale et la préservation de l'identité clermontoise.
Antoine Darbois sera le candidat en tête de liste du Rassemblement National aux élections municipales des 15 et 22 mars à Clermont-Ferrand. ©RCFLe Rassemblement National a dévoilé ce jeudi 18 septembre le nom de son candidat à la mairie de Clermont-Ferrand pour les élections municipales des 15 et 22 mars 2026. Il s'agit d'Antoine Darbois, un ingénieur à la retraite passé par Michelin et ancien membre du parti Les Républicains.
L'insécurité, la priorité du RN à Clermont
Désigné pour former une équipe et présenter un programme, le candidat désigne ses principaux axes de campagne : "une urgence sur l'insécurité criante qui sera notre priorité", "un niveau d'injustice social préoccupant" en terme de désert médical et de logement et une "identité de clermontois, d'auvergnat qu'il faut défendre, protéger quand il le faut et affirmer".
Cette campagne municipale ne sera pas la première pour Antoine Darbois. En 2014, il a été élu conseiller municipal à Gerzat, dans la majorité de droite emmenée par Jean Albisetti qui avait battu la gauche sortante. Un mandat au cours duquel Antoine Darbois était délégué à la gestion du personnel municipal.
L'évolution récente de LR m'a déçu
Une première expérience politique et militante. Il a eu sa carte aux Républicains pendant une dizaine d'années et fut secrétaire du parti dans la première circonscription du département durant plusieurs années. Pourquoi avoir quitté LR ? La rupture a eu lieu lors des élections législatives de 2024. "Je n'ai pas compris que LR constitue un front républicain aux côtés de LFI, du PS… C'est pour moi une alliance contre-nature", et pendant ce temps-là "le RN s'est ouvert et a développé des axes politiques, en particulier sous l'angle de réindustrialisation, qui correspond exactement à mes préoccupations personnelles".
La réindustrialisation, une question importante pour cet ancien ingénieur qui a débuté sa carrière chez Michelin dans les années 1980, avant de rejoindre le groupe Péchiney. Groupe qu'il quittera pour prendre la direction de l'entreprise "Explosifs et produits chimiques" à Paris, avant de revenir à Clermont-Ferrand au sein d'une start-up. Une carrière d'ingénieur et un engagement au sein de la CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie) du Puy-de-Dôme, dont il fut vice-président entre 2015 et 2020.
Aujourd'hui, Antoine Darbois se dit "prêt à assumer la fonction de maire de Clermont-Ferrand".
Je suis persuadé que nous serons au second tour
Louis Clément, délégué départemental du RN dans le Puy-de-Dôme, est "persuadé que nous [le RN] serons au second tour". Le parti lepéniste veut poursuivre sa dynamique, avec un record de voix obtenu dans le département lors des élections législatives de 2024. "L'intérêt si on veut gagner, c'est de faire des alliances", note Louis Clément. Le RN prépare des alliances à Clermont-Ferrand avec ses partis alliés comme l'UDR fondé par Éric Ciotti et ne ferme pas la porte à d'autres partis de droite.
Le Rassemblement National prépare la campagne municipale clermontoise et travaille à présenter ou soutenir des candidats dans quatre autres villes : Issoire, Cournon-d'Auvergne, Royat et Pont-du-Château. "Des commissions sont en train de travailler", assure le délégué départemental. Louis Clément espère "une vague RN dans toute la France" lors des élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2026.



