« Le droit de vivre » : une exposition sur la Sécurité sociale chez LST
Du 2 au 29 septembre 2025, LST a accueilli dans ses locaux l’exposition « Le droit de vivre » du CEPAG. Un voyage illustré dans l’histoire de la Sécurité sociale, un acquis essentiel aujourd’hui fragilisé.
©LSTÀ travers les dessins de Harald Franssen, auteur de la BD Un cœur commun. La belge histoire de la Sécurité sociale, l’exposition invitait le public à plonger dans plus de 80 ans d’histoire sociale.
Elle rappelle combien la Sécurité sociale constitue un pilier de notre société : sécurité d’existence, accès aux soins de santé de qualité, protection contre les aléas de la vie. Mais elle alerte aussi sur les menaces qui pèsent actuellement sur ce système collectif.
LST, un mouvement né de la lutte contre la pauvreté
L’accueil de cette exposition s’inscrit dans la continuité des combats portés par LST (Luttes, solidarités, travail), dont la charte fut rédigée et signée en 1995 à Malonne par l’assemblée des militants. Cette charte dénonce la logique d’exploitation qui engendre la misère et affirme la nécessité de rassembler les plus pauvres pour faire reconnaître les droits de tous, particulièrement ceux des plus fragiles.
Le mouvement insiste depuis toujours sur un principe fort : les personnes les plus écrasées par la pauvreté doivent être considérées comme de véritables partenaires dans la lutte pour la justice sociale. Un défi de taille, car la misère divise, et la tentation est grande d’écraser celui qui est plus faible pour se sentir plus fort.
Des locales actives et un engagement collectif
Aujourd’hui, LST est présent à travers plusieurs locaux à Andenne, Namur, dans le Hainaut, en Condroz-Famenne-Ardennes et à Tubize. Ces groupes développent des actions propres, tout en menant des projets communs via la Fédération LST. Leur objectif reste le même : rencontrer et regrouper les personnes issues des milieux les plus pauvres, et avec elles chercher des moyens concrets de se libérer de l’assistance, de la dépendance et de la pauvreté.
Qu’il s’agisse de promotion sociale, culturelle ou professionnelle, de participation citoyenne ou de formation, LST défend une idée simple : c’est par l’organisation collective que les plus fragilisés peuvent retrouver leur dignité et peser dans le débat public. L’exposition « Le droit de vivre » en est un rappel fort, à l’heure où les droits sociaux conquis de haute lutte ne doivent jamais être tenus pour acquis.


Donner de son temps, tendre la main, accepter la différence : donnons la parole au monde associatif.
