La cérémonie de transfert du corps du pape François a débuté à 9 heures. Le cercueil a quitté la chapelle de la résidence Sainte-Marthe pour rejoindre la basilique Saint-Pierre à 10 heures, ce mardi 23 avril. Une cérémonie d’hommage, présidée par le camerlingue, le cardinal Kevin Farrell, s’est tenue durant une heure en présence des cardinaux, des évêques et de nombreux membres du clergé.
Les fidèles ont commencé à se recueillir devant le cercueil du pape argentin à partir de 11h, ce mercredi, et pourront continuer jusqu’à vendredi.
Dès le milieu de la nuit, des fidèles venus du monde entier ont afflué vers la basilique Saint-Pierre, dans l’espoir de rendre un dernier hommage au souverain pontife. Parmi eux, des Romains, pour qui le pape François représentait une figure paternelle, un homme que l’on pouvait croiser tôt le matin dans les ruelles pavées proches du Vatican. D'autres fidèles sont venus d’Asie, d’Afrique, des Amériques ou encore de divers pays d’Europe.
Tout au long de la matinée, les arrivées se sont poursuivies par groupes de 50 à 100 personnes, patientant calmement derrière les barrières pour pouvoir entrer dans la basilique. Le recueillement auprès du cercueil du pape François, vêtu d’une mitre blanche, d’une chasuble rouge et tenant un chapelet dans ses mains, a débuté à 11h mercredi 23 avril. Le public pourra défiler :
La cérémonie marquant le transfert du corps du souverain pontife, de la chapelle de la résidence Sainte-Marthe à la basilique Saint-Pierre, a été ponctuée de chants et de prières repris par les fidèles. À l’arrivée du cercueil sur la place Saint-Pierre, la foule a entonné le Psaume 115 et les cloches de la basilique ont résonné. La procession s’est frayé un passage au milieu de la foule, saluée par des applaudissements émus.
Le cercueil ouvert du pape a été installé devant le maître-autel de la basilique, surmonté du monumental baldaquin en bronze. Selon les normes du Vatican, le cercueil doit être « placé près de l’autel de la confession de Pierre, tourné vers le peuple ». Rompant avec la tradition, le pape François — Jorge Bergoglio — ne reposera pas sur un catafalque, conformément à son souhait d’une liturgie marquée par la simplicité.
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