Le département lance d’importants travaux au domaine du Sauvage

Le domaine du Sauvage est un passage obligé pour les pèlerins du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, les derniers mètres avant de basculer en Lozère. Depuis quelques semaines, les touristes et les marcheurs découvrent un grand échafaudage en arrivant à proximité. La « phase 0 » du projet de rénovation du lieu vient de débuter. Invitée ce matin sur notre antenne, la présidente du département, Marie-Agnès Petit, explique que « le toit de la grange principale est amianté, des travaux de désamiantage sont en cours et on en profite pour changer la toiture ».

En parallèle, le département entend « moderniser l’espace de cuisine et de restauration » mais aussi « améliorer l’accessibilité du site ». Chaque année, ce dernier réalise 8 000 nuitées. Montant de la facture : 800 000 euros financés avec l’aide de l’État, la Région et la Fondation du Patrimoine. Une collecte vient d’être lancée. Objectif : « 30 000 euros de dons » explique Marie-Agnès Petit. Ces travaux vont durer encore plusieurs mois, probablement jusqu’à la fin de l’année 2025 voire début 2026.

10 à 12 chambres supplémentaires

À l’avenir, le département, propriétaire du domaine du Sauvage, entend le développer. Cela va passer par « la création d’un bivouac pour camper dans des conditions optimales, ce n’est pas le cas aujourd’hui ». Mais surtout, « la création de 10 à 12 chambres supplémentaires ». Indispensable selon Marie-Agnès Petit car cela « correspond un peu mieux au besoin de la clientèle de randonneurs plutôt que des dortoirs collectifs ». Ce projet est plutôt sur le moyen terme. La présidente de la collectivité table sur « 4 à 5 ans ».

En parallèle, le département veut sécuriser les derniers mètres du chemin avant la Lozère, ils passent aujourd’hui sur une route départementale. « Nous devons sécuriser cette portion et nous serons au rendez-vous » affirme Marie-Agnès Petit. Les agents du département sont déjà au travail.

Ce programme global de travaux doit permettre au domaine du Sauvage d’accueillir « d’autres clientèles comme les groupes ou les scolaires ». Des réflexions sont en cours concernant « l’ancien foyer de ski de fond ou encore le buron, pour accueillir, pourquoi pas des expositions par exemple ». Enfin, le département veut entretenir les 550 hectares de forêt autour du domaine du Sauvage. Le travail est enclenché, des pistes pour aller vers de « la micro-sylviculture » sont à l’étude.