Inauguré en novembre 2015 après des années de retard, le musée des Confluences passait sous le pavillon de la
Christophe Guilloteau, président du Conseil départemental du Rhône, a tout simplement fait jouer la clause de la convention lui permettant de se retirer du financement. Une simple lettre recommandée avec accusé de réception a donc suffit pour faire économiser 1,2 million d'euros à la collectivité locale.
"Nous avons payé 1,2 million en 2016 parce que l'année a été exceptionnelle en matière de fréquentation", précise Christophe Guilloteau. "Le montant peut atteindre 1,4 million voir un million et demi les prochaines années".
"Parce que le musée des Confluences est un outil de communication et de culture de la Métropole de Lyon, pas du Département" explique Christophe Guilloteau. Rappelons toutefois que c'est bien le Conseil départemental, dirigé à l'époque par l'UDI Michel Mercier, qui a financé l'intégralité de ce musée. Financement catastophique, souvent dénoncé, qui s'est élevé à 307 millions d'euros.
En se retirant de ce musée, dont le coût de fonctionnement est estimé aujourd'hui à 18 millions d'euros par an, Christophe Guilloteau fait couple double: il solde le passé et assaini les comptes du Département.
Le Département sait déjà comment il va distribuer le million d'euros qu'il ne dépensera plus pour le musée des Confluences. Christophe Guilloteau ne manque pas de projets:
De son côté, la Métropole de Lyon va désormais devoir trouver la somme manquante pour boucler le budget de fonctionnement du musée des Confluences pour 2017.
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