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Le Concile provincial d'Ile de France

Le Concile provincial d'Ile de France

Un article rédigé par PD - RCF, le 29 octobre 2025 - Modifié le 29 octobre 2025

L’église est marquée, cette année, par la célébration de plusieurs conciles. Le concile Vatican II fête ses 60 ans et le concile de Nicée ses 1700 ans. Un autre concile se prépare : le Concile provincial des diocèses d'Île-de-France. Un concile sur le thème : Catéchumènes et néophytes, de nouvelles perspectives pour la vie de notre Église dans nos diocèses. Il doit commencer en janvier 2026 et durer jusqu'à l'été 2027. Isabelle de La Garanderie, consacrée, théologienne aux Facultés Loyola à Paris, est en mission auprès des néophytes du diocèse de Nanterre. Elle nous partage son expérience.

©  Aksel Lian de Pixabay© Aksel Lian de Pixabay

L'Église est bouleversée par le nombre très important de catéchumènes ces dernières années, entraînant un besoin de réflexion sur la manière de les accueillir et de les intégrer dans les communautés chrétiennes.

Des parcours riches et divers

En 2025, 10 384 adultes, dont 4 000 ont entre 18 et 25 ans, ont reçu le baptême. Cela constitue un record, selon les chiffres publiés le 10 avril 2025 par la Conférence des évêques de France (CEF). Isabelle de La Garanderie y voit un don de Dieu. “On ne comprend pas bien ce qui nous arrive, alors ça vaut le coup aussi de mettre des mots sur ce qui nous arrive.

Si on ne gère pas bien la transition, ça peut être délicat.

L’objectif du Concile provincial des diocèses d’Île-de-France est justement de pouvoir se poser cette question en tant que communauté. “C'est une démarche sur le long terme. On voit bien que le passage, en général, du catéchuménat au néophytat n'est pas toujours si simple : c'est comme si on était un peu jeté dans le grand bain. Si on ne gère pas bien la transition, ça peut être délicat.

Des parcours riches et divers

Il y a autant d’histoires que de catéchumènes”, témoigne la théologienne. Elle nous invite à écouter leurs témoignages, plus riches les uns que les autres. Un certain nombre d’entre eux n’ont pas été initiés à la religion durant leur enfance et expriment avoir ressenti l’envie de s’y intéresser à l’âge adulte. “Le fait de se dire : ‘Mais ma grand-mère, elle croit… mais finalement, qu’est-ce qu’il y a derrière ça ?’ Donc il y a un rôle de la grand-mère qu’on voit arriver, qui est assez surprenant mais qui nous touche.

Enfin, il y a tous ceux qui vivent une expérience mystique assez extraordinaire.

D'autre catéchumènes proviennent de familles chrétiennes non pratiquantes et qui n’ont pas été baptisés au cours de leur enfance. “Enfin, il y a tous ceux qui vivent une expérience mystique assez extraordinaire.” Cela peut être un rêve, l’envie de rentrer dans une église et Dieu qui les touche, ou parfois durant la messe. “En tout cas, ce qu'on sait, c'est que c'est vraiment un point qu'on ne maîtrise absolument pas. Et c'est en ce sens, je crois, que c'est lié au mystère de Dieu.

Une certaine radicalité ?

Cette année, les églises étaient pleines pour le mercredi des Cendres et pendant toute la période du Carême. Pour Isabelle de La Garanderie, c’est le symbole d’un retour à la racine. “Pour un certain nombre d'entre eux, il y a plein de choses qu'ils pensent savoir sur le christianisme, et en réalité qui ne sont pas là. Mais en tout cas, une soif réelle est vraiment présente.

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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