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Laurent Blondaz : "La Région Auvergne-Rhône-Alpes est une gabegie"
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Laurent Blondaz : "La Région Auvergne-Rhône-Alpes est une gabegie"

RCF Haute-Savoie,  -  Modifié le 21 juin 2019
Le Mouvement Région Savoie adresse une lettre ouverte aux élus du sillon alpin. Leurs membres lancent une consultation auprès des savoyards, dans la perspective d'une union des Savoie.

Un serpent de mer, c'est comme cela que l'on pourrait qualifier le projet de fusion des deux départements savoyards. Le président du conseil départemental de la Savoie Hervé Gaymard avait relancé le débat récemment. C'est au tour du mouvement politique régionaliste des Savoie de soutenir le projet d'Hervé Gaymard, tout en y apportant complément. "Intéressant, mais trop light" lâche Laurent Blondaz, président du MRS. Ce mouvement souhaite une réflexion plus large auprès des élus, du public autour du projet de réunion des 2 Savoie. Selon les membres du mouvement, "ce débat a été botté en touche", explique Laurent Blondaz. C'est pourquoi le MRS lance sa propre consultation sur son site internet et sa page Facebook. Vous avez jusqu'au 15 juillet pour donner votre avis.  

L'AIN DANS LA BOUCLE 

Laurent Blondaz souhaite inclure tous les "Savoyards", y compris ceux du Bugey et du Pays de Gex. "Dans son histoire, la culture savoyarde a fondé les communes du Bugey et du pays de Gex" rappelle-t-il. Dans le même temps, Laurent Blondaz tacle le pôle métropolitain Annecy-Chambéry, dernier né de la tendance Savoie Mont Blanc. Laurent Blondaz le juge trop "technocratique" et obscur pour la population.  

La région AURA, "une gabegie"

En tant que président du Mouvement Région Savoie, Laurent Blondaz ne se reconnait plus dans la grande région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est pourquoi il souhaite élargir la fusion à la Savoie et l'Ain, pour former une autre région dans la région. "La région AURA est trop grande, par rapports à nos voisins européens" constate-t-il. "Nous ne sommes plus dans une logique d'échanges avec les autres régions européennes" poursuit-t-il.     

DES Réponses timides 

La lettre ouverte, envoyée en début de semaine, est quasiment restée lettre morte. Une réponse, plutot favorable au projet du MRS. Celle de Raymond Bardet, conseiller départemental du canton d'Annemasse, et membre de la commission permanente.  

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