La Turquie accusée par l'ONU de violations de droits humains

Depuis juillet 2016, la Turquie est en état d’urgence. Une situation qui facilite les arrestations : près de 160 000 personnes arrêtées, 152 000 fonctionnaires renvoyés, des journalistes emprisonnés…
Le rapport présente également des actes de torture, mais aussi des atteintes à la liberté d’expression et d’association.
Des violations massives, documentées, et systématiques
Ce rapport ne surprend pas Nicolas Krameyer, responsable du programme Liberté pour Amnesty France. « La Turquie instrumentalise la lutte antiterroriste à des fins de répression interne de toute dissidence. »
L’ONU demande la fin de l’état d’urgence instauré en Turquie.
Ankara, quant à elle, réfute les accusations et considère le rapport comme étant « biaisé » et « inacceptable ». Nicolas Krameyer cependant l’affirme : « Ces violations sont massives et documentées, persistantes, et systématiques ».
Qu’attendre, alors, de l’Union européenne ? Pourquoi ne réagit-elle pas ?
