La Toussaint : un appel à "faire de notre vie, quelque chose de beau"
Demain, samedi 1er novembre, ce sera la Toussaint. Une fête importante pour les Chrétiens qui célèbrent, ce jour-là, tous les saints, connus et inconnus. Tous, témoins du Christ, et dont la vie constitue une source inestimable pour faire découvrir et grandir la foi.
Saint Yves Hélory, Saint Guénolé, Saint Tugdual, Saint Guillaume Pinchon et Saint Hervé autour de la vierge à l'enfant, sur une fresque réalisée par Xavier de Langlais ©RCF Côtes d'ArmorLes origines
Cette fête est très ancienne. Au 4ème siècle déjà, l'église, en Syrie, avait décidé de consacrer une journée à tous les martyrs, tellement nombreux qu’une journée pour chacun était impossible. Ce n’est que plus tard, au 9ème siècle, que cette fête a été fixée au 1er novembre.
Se souvenir des témoins du Christ
Chaque année, le 1er novembre, l'église se souvient et rend grâce à Dieu pour celles et ceux qui ont été des des témoins vivants et lumineux du Christ. « Quand je suis allé à Rome cette année, j'ai eu cette chance, de voir dans les basiliques, ces témoins vêtus de robes blanches avec une palme à la main. Les palmes c'était le signe de la victoire contre la mort » raconte Monseigneur Denis Moutel, évêque du diocèse de Saint-Brieuc.
Une invitation
La Toussaint rappelle donc tous ces témoins. Elle rappelle également que nous sommes, tous, appelés à la sainteté, comme le rappelle Monseigneur Denis Moutel :
« Nous sommes appelés à faire de notre vie quelque chose de beau, de vrai, de juste, dans le Seigneur. »
La vie des saints est une véritable catéchèse. Dans son exhortation apostolique « Dilexi te », le pape Léon 14 présente notamment des saints qui ont été proches des pauvres comme Saint-François et Sainte-Claire d'Assise, Saint-Vincent de Paul ou encore Sainte Mère Teresa de Calcutta. « Dans notre diocèse aussi, il y a eu des saints proches des pauvres comme, par exemple,Saint-Benoît Menni, fondateur de l'œuvre hospitalière de Saint-Jean-de-Dieu où il s'est fait particulièrement proche des personnes malades en psychiatrie » poursuit Monseigneur Denis Moutel.
