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Écouter RCF : "un apprentissage d'ouverture", pour la pasteure Nicole Fabre
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Écouter RCF : "un apprentissage d'ouverture", pour la pasteure Nicole Fabre

RCF, le 19 mai 2022  -  Modifié le 19 mai 2022
L'Invité de la Matinale "RCF, une voix amie", Nicole Fabre, pasteure de l'Église protestante unie de France (ÉPUdF)

À l’occasion des Jeudis du don, Nicole Fabre, pasteure de l'Église protestante unie de France (ÉPUdF), qui intervient régulièrement sur RCF, est l’invité de Simon Marty dans La Matinale RCF ce jeudi 19 mai. Ce qui la touche chez RCF c'est la grande diversité des personnes que l'on peut entendre. Nicole Fabre y voit "un vrai apprentissage d’ouverture..."

Nicole Fabre, pasteure de l'Église protestante unie de France (ÉPUdF), intervient régulièrement sur RCF ©RCF Lyon Nicole Fabre, pasteure de l'Église protestante unie de France (ÉPUdF), intervient régulièrement sur RCF ©RCF Lyon

RCF, "une voix amie"

 

"Les gens que j’entends qui parlent de RCF en parlent comme d’une voix amie, de gens qu’ils connaissent." À l’occasion des Jeudis du don, Nicole Fabre, pasteure de l'Église protestante unie de France (ÉPUdF), qui intervient régulièrement sur RCF, est l’invité de Simon Marty dans La Matinale RCF ce jeudi 19 mai. Pour elle, la radio a encore le pouvoir de toucher les cœurs. "Je le crois vraiment", confie-t-elle. "Je crois vraiment que la voix porte très différemment que les images… Le fait que la voix soit mise en valeur ça donne un lien très particulier entre les auditeurs et les journalistes. Il y a un vrai mouvement d’intériorité et de renvoi à ce que pensent profondément les personnes."

 

Une grande diversité de voix sur l'antenne de RCF

 

C’est dans son ADN, RCF donne la parole à une grande diversité d’acteurs et de témoins. "Il y a tellement de personnes diverses que l’on peut entendre sur RCF, et on accueille à l’intérieur de soit ces personnes. Ce qui n’est pas rien !" Nicole Fabre y voit "un vrai apprentissage d’ouverture, d’écoute de gens complètement différents ou de gens qui nous sont proches - sur RCF il y a les deux - ça mobilise celui qui écoute dan sa propre conscience, dans sa propre manière de vivre…"

 

La diversité qu’entend refléter RCF, média œcuménique, c’est aussi celles des chrétiens. "RCF donne beaucoup voix au catholicisme mais aussi au protestantisme dans sa diversité, il y a malheureusement peu d’orthodoxes", regrette Nicole Fabre. Pour elle, entendre sur RCF la diversité des Églises chrétiennes "permet de travailler la diversité à l’intérieur de nos Églises". La diversité est au cœurs de nos communautés, qu’elles soient catholiques, protestantes orthodoxes. "L’unité n’est pas l’uniformité", rappelle Nicole Fabre, qui précise que ce qui nous unit est le Christ. "Chacun se réfère non pas à lui mais à celui qui nous unit."

 

Donner la parole à tous, pour être acteur de fraternité. C’est d’autant plus crucial que notre société "a du mal à être dans l’accueil de l’autre", s'inquiète Nicole Fabre. "Il y a eu la crise du Covid, je dirais il y a eu aussi la crise de toute la campagne électorale, avec des choses très violentes qui ont été dits et une sorte d’éclatement de notre société." Ainsi, l’écho que l’on donne à l’expression "grand remplacement", "comme si tous les musulmans étaient unanimes et d’accord, ça se saurait d’ailleurs", est pour Nicole Fabre "très violente vis-à-vis d’une grande partie des personnes qui vivent au milieu de nous". La pasteure nous alerte sur ces "anathèmes" qu’on lance "sur des groupes de personnes" : "Je trouve que pour une société c’est très douloureux et très violent."

 

RCF, la joie dans l’épreuve

 

"RCF c’est la joie se partage - la joie d’une relation à l’autre et à Dieu, qui traverse les crises et c’est ça qui est extraordinaire. C’est cette joie-là que l’on peut partager." Dans les moments de crise, on se demande souvent pourquoi Dieu n’intervient pas. Les crises sont le lieu d’une remise en question. "Ça demande une écoute très différente au fond de qui est Dieu : ce n’est pas que le prolongement de ce que l’on croit."

 

La joie chrétienne, c’est aussi la joie d’être aimé. "Ça peut être un poncif mais ça va bien au-delà. La joie d’être aimé est au cœur de notre foi, d’être aimés tels que nous sommes avec nos failles, avec nos faux pas, avec nos contradictions…" C’est cette joie-là qui nous rend capable de "transmettre un amour qui n’est pas sentimental mais un amour qui prête attention à l’autre". 

 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'Invité de la Matinale

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