La maternité de Sallanches expérimente "le violentomètre" à destination des femmes enceintes victimes de violences

La Haute-Savoie, territoire marqué par les violences conjugales. Près de 1400 plaintes ont été reçues en 2020, par la Gendarmerie et la Police Nationale. Des plaintes qui mettent du temps à être traitées par la justice, faute de moyens. Pour éviter d'en arriver là, les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc ont créé un "violentomètre". Un outil, à destination des femmes enceintes, qui mesure le degré de violence verbale ou physique subi, et qui facilite l'approche du professionnel de santé.

Pas toujours facile de mettre des mots sur un sujet qui enferme. Myriam Astruc, auxiliaire puéricultrice à la maternité, rencontre régulièrement des futurs mamans qui ont besoin d'un suivi particulier.

Au-delà de cet outil, 8 étudiantes de l'Institut de Formation d'Aides Soignants ont réalisé un clip vidéo dans lequel elles incarnent des femmes victimes de violences. 

« En amour tout est permis, sauf les coups. La seule chose à briser, c’est le silence. » Les élèves de la promotion 2021 de l’#IFAS des #HPMB sensibilisent face aux #ViolencesConjugales : https://t.co/NVoDnzv3gB@ARS_ARA_SANTE @auvergnerhalpes @Dep_74

— Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc (@HopitauxMB) September 20, 2021

 

Une participation nécessaire pour Morgane, 23 ans.

En 2020, 55 femmes et 90 enfants ont été hébergés dans des structures d'éloignement en Haute-Savoie.