Samedi 24 mai, dans une quinzaine de villes de France, des dizaines de milliers de chrétiens marchent et s'unissent pour Jésus. À cette occasion, Sylvia Raoilison, membre du comité de la Marche pour Jésus, et son mari André Raoilison, président de la fédération Marche pour Jésus France et pasteur à l'église de l'Eau vive de Boulogne-Billancourt, sont au micro de RCF et Radio Notre Dame.
La Marche pour Jésus est née en Angleterre en 1987 et s'est importée en France en 1991. Pendant sa vie, Jésus a beaucoup marché et cet événement reprend cette tradition. Il témoigne aussi de l'héritage chrétien 2 000 ans après la naissance du Christ.
Cette année, toutes les confessions chrétiennes seront présentes. Mais pour les premières marches, les évangélistes représentaient la majorité du public car ils ont eu l'idée de l’événement.
Des jeunes catholiques et des jeunes évangéliques ont fait un "battle" en se demandant qui allaient être les plus nombreux
L’année dernière, la marche a attiré beaucoup de catholiques, notamment grâce à sa médiatisation sur les réseaux sociaux. Par exemple, "il y a eu des jeunes catholiques et des jeunes évangéliques qui ont fait un 'battle' en se demandant qui allaient être les plus nombreux à venir", relate Sylvia Raoilison. Un changement du coté des âges est également observé. Pour l’édition précédente, "près de 60 % des marcheurs étaient des jeunes, une première !". L’année dernière, 20 000 personnes sont venues y prendre part à Paris.
Les habitants de chacune des villes de France décident eux-mêmes d’organiser ou non cette marche. Pour l'heure, 14 villes seront de la partie. "Il y a même une petite ville, qui se trouve près de Cahors (Lot) et qui n'est même pas inscrite dans la liste officielle. Mais des fidèles se sont motivés à marcher ensemble", se réjouit André Raoilison. Le prêtre de la petite ville a alors réuni les pasteurs et les évangéliques qui ont prévenu les organisateurs de leur participation.
On veut simplement partager notre joie d'appartenir à Jésus et de proclamer cette bonne nouvelle
Dans l’espace public, samedi 24 mai, à travers les drapeaux, les marcheurs proclameront : "Jésus est vivant, Jésus t'aime !". André Raoilison répond à certains détracteurs : "Ce n'est pas du tout du prosélytisme parce qu'on n'oblige personne à marcher, on veut simplement partager notre joie d'appartenir à Jésus et de proclamer cette bonne nouvelle". L’objectif de cette traversée est aussi de bénir les villes de France.
Toutes les confessions chrétiennes se reconnaissent dans le nom de Jésus. À travers la Bible, chacun peut lire que Jésus est venu sur Terre pour donner à tous le salut. "Jésus crée de l'unité. Pendant la marche, on ne pense même plus aux différences entre les confessions chrétiennes, on met simplement en avant le nom de Jésus."
Jésus crée de l'unité. Pendant la marche, on ne pense même plus aux différences entre les confessions chrétiennes
L’œcuménisme peut être source de tensions et de méfiance pour certains mais "pendant la marche pour Jésus, toutes les divisions et les divergences sont mises à l'arrière-plan".
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