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La Maison de l’Écologie : 40 ans d’alternatives et de rencontres au cœur de Namur

La Maison de l’Écologie : 40 ans d’alternatives et de rencontres au cœur de Namur

Un article rédigé par Théo Leunens - RCF Namur, le 27 août 2025 - Modifié le 27 août 2025
Solid'AidesLa maison de l'Ecologie

À deux pas de la cathédrale Saint-Aubain, la Maison de l’Écologie est devenue en quatre décennies un lieu emblématique de la vie associative namuroise. Tiers-lieu indépendant et autogéré, elle accueille une multitude d’activités et de projets citoyens. Rencontre avec Julie Eloy, chargée de communication, qui revient sur l’histoire et l’évolution de cette maison hors du commun.

©La maison de l'écologie©La maison de l'écologie

En 1982, un groupe de jeunes amis décide de se lancer dans un pari un peu fou : acheter une maison dans le centre de Namur pour en faire un espace consacré à l’écologie. À cette époque, le sujet est encore marginal et difficile à aborder dans le débat public.
« C’était une bande de copains qui avaient envie de révolutionner le monde et de parler d’écologie », raconte Julie Eloy. « Ils ont eu l’idée de créer un lieu où l’on pouvait s’informer, débattre et partager sur ces questions. »

Au départ, la Maison de l’Écologie est avant tout un centre de ressources et de sensibilisation. On y trouve des documents, des conférences et des discussions autour des thématiques environnementales. Très vite, le lieu attire un public curieux, désireux de comprendre et d’échanger sur ce qui constituait alors une véritable nouveauté.

Aujourd’hui, la Méco s’inscrit pleinement dans la logique des tiers-lieux : un espace collectif, ni maison privée, ni lieu de travail, mais un « troisième lieu » où se rencontrent des initiatives diverses.

Un lieu pluriel, au service du tout public

La Maison de l’Écologie n’est rattachée à aucun parti politique, et revendique son indépendance et son pluralisme. Elle se veut avant tout un espace d’accueil ouvert à toutes et à tous.
« On accueille vraiment le tout public », insiste Julie Eloy. « Ici, on brasse énormément d’activités variées : des cours de yoga, des ateliers d’arts plastiques, des ciné-débats, des conférences… C’est un lieu qui vit et se transforme au rythme des projets. »

L’endroit héberge aussi des initiatives originales comme une ludothèque, une salle à manger conviviale, ou encore un escape game à vocation pédagogique. Autant d’outils pour favoriser la rencontre, l’échange et l’apprentissage dans un cadre différent.

Des initiatives solidaires et inclusives

Parmi les projets phares, l’initiative des Soupes Suspendues illustre bien l’esprit de la maison. Inspiré du concept du café suspendu, il permet à chacun de payer une soupe en avance, qui sera ensuite offerte à une personne dans le besoin.
« C’est une action simple, mais qui a beaucoup de sens. Cela crée un cercle de solidarité et de chaleur humaine », explique la chargée de communication.

Ces initiatives solidaires s’inscrivent dans la volonté de la Méco de rester un lieu inclusif, où chacun peut trouver sa place. 

Ce qui fait la beauté des tiers-lieux comme celui-ci, c’est que tout le monde peut y contribuer. C’est un espace de vie commun où les projets prennent forme grâce à l’énergie collective. 

Une maison en constante réinvention

Quarante ans après son lancement, la Maison de l’Écologie n’a rien perdu de son esprit pionnier. Au contraire, elle continue de se réinventer en fonction des besoins et des envies de celles et ceux qui la fréquentent.

la Maison de l’Écologie est aujourd’hui un symbole de vitalité associative à Namur. Une maison vivante, en mouvement, où se croisent générations et initiatives, et qui prouve qu’après 40 ans, l’utopie fondatrice continue bel et bien de se concrétiser au quotidien.

© Image d'illustration - Unsplash.com
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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