Jumelage avec Samarcande: l'inquiétude de l'Eglise Protestante Unie de Nice
Le 15 mars dernier, la Ville de Nice a présagé un "jumelage prometteur" avec Samarcande, ville d'Ouzbékistan. Sauf que le pays n'est pas connu pour ses droits de l'Homme. L'EPUdF fait part de son inquiétude.
Eglise Protestante Unie de Nice - RCFAprès les inquiétudes du monde politique niçois, voilà que L’Eglise protestante unie de Nice exprime "son inquiétude à l’annonce du projet de jumelage entre la ville de Nice et la ville de Samarcande" dans un communiqué transmis à RCF Nice Côte d'Azur. Dans ce courrier, on peut y lire que "lorsqu’en Ouzbékistan, la contestation politique n’est pas tolérée, la liberté de manifester est bafouée, lorsque des personnes sont criminalisées pour leur vie affective, ce ne sont pas seulement les droits de l’Homme qui sont outragés, mais aussi l’Evangile de paix et d’amour pour l’humanité entière sur lequel nous, chrétiens, fondons notre foi".
"Pleine communion avec les communautés chrétiennes d’Ouzbékistan"
L’Eglise protestante unie de Nice, "fidèle à sa vocation de demeurer juste et d’agir auprès des opprimés
chaque fois qu’il le faut, comme elle le fit durant les conflits du siècle passé, souhaite alerter particulièrement
qu’en Ouzbékistan, la liberté de conscience est sensiblement restreinte, notamment celle de choisir et de
pratiquer sa religion". Dans ce courrier, l’Eglise protestante unie de Nice exprime "sa pleine communion avec les communautés chrétiennes d’Ouzbékistan qui subissent des restrictions de leur droit, et alerte particulièrement sur la situation des protestants, qui connaissent les plus importantes violations de la liberté de conscience, et se
voient le plus souvent interdire la pratique du culte".
Lutter pour la démocratie
Au nom de l’Eglise protestante unie de Nice, le Président du Conseil Presbytéral, Julien Giraud Destefanis, termine son courrier en concluant "qu'en ces jours de Pâques, où Christ s’est relevé après avoir traversé la torture et l’injustice, nous voulons rappeler que les relations étrangères des villes françaises doivent être l’occasion d’affirmer et de lutter pour la démocratie, la liberté, la valeur et la pleine dignité de chaque personne humaine".

