Jubilé des évêques : "des maîtres de la foi", selon Léon XIV

La date n’a pas été choisie au hasard : le 29 juin sera la fête des saints Pierre et Paul, jour traditionnellement dédié aux ordinations.

Une rencontre fraternelle

Le mercredi 26 juin, 300 évêques venus du monde entier se sont réunis dans la basilique Saint-Pierre pour rencontrer l’un des leurs : l’évêque de Rome, primus inter pares. Une expérience profondément fraternelle, à l’image de la mission épiscopale, comme en témoigne Mgr François Durand, évêque de Valence depuis quelques mois. Il participe au jubilé des évêques, “je crois qu'il est essentiel que nous puissions partager nos réalités et vivre une véritable amitié dans le Christ entre évêques. Surtout à l’échelle d’une province, nous échangeons sur les réalités de nos diocèses, les évolutions, les projets à venir, les lettres pastorales que nous pouvons écrire.”

Le portrait de l’évêque idéal

Lors de la célébration du jubilé, dans une longue méditation à Saint-Pierre, le pape Léon XIV a dressé le portrait de l’évêque idéal. Celui-ci doit être "maître de la foi, sanctificateur et guide spirituel », entièrement dévoué au salut des âmes, afin de « transformer l’histoire par la force de l’Évangile."
L’évêque est appelé à être un « homme de vie théologale » : un homme de foi, d’espérance et de charité pastorale, proche des personnes.

Le pape a énuméré les nombreuses qualités nécessaires à l’évêque : “Vous savez ce qui fait un bon évêque ? La loyauté, la sincérité, la magnanimité, l’ouverture d’esprit et de cœur, la capacité de se réjouir avec ceux qui se réjouissent et de souffrir avec ceux qui souffrent ; ainsi que la maîtrise de soi, la délicatesse, la patience, la discrétion, une grande disposition à l’écoute et au dialogue, et une réelle disponibilité au service.”

Une espérance au cœur des bouleversements

Quelle espérance les évêques portent-ils dans les bouleversements que traverse l’Église et le monde, alors que le nombre de catéchumènes ne cesse de croître ? Selon Mgr Durand, “ce n’est pas simplement le nombre de catéchumènes ou de recommençants qui augmente, c’est surtout la qualité des lettres qu’ils nous adressent. On y voit réellement l’œuvre de Dieu, le travail de l’Esprit-Saint, avec de véritables conversions et déjà une justesse dans la foi, dans leur manière de se situer comme chrétiens missionnaires. C’est très nourrissant, très consolant, très réjouissant de voir cela.”