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Jason Tesson, l'ambitieux sprinteur angevin
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Jason Tesson, l'ambitieux sprinteur angevin

Un article rédigé par Florian Perray - RCF Anjou, le 24 janvier 2023  -  Modifié le 24 janvier 2023

La saison cycliste a repris de la plus belle des manières pour l’angevin Jason Tesson. Le sprinteur s’est adjugé ce mardi 24 janvier la deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo au Gabon. Changement d’équipe et de dimension en 2023, une année à haut risque ?

Jason Tesson courra cette saison sous les couleurs du Team Total Energies - © Total Energies Jason Tesson courra cette saison sous les couleurs du Team Total Energies - © Total Energies
3 questions à (Anjou) Cyclisme. Jason Tesson n'est pas "un rêveur" à côté des stars de Total Energies

Septième lors de la première étape de la Tropicale Amissa Bongo, Jason Tesson a déjà levé les bras avec sa nouvelle équipe Total Energies aujourd’hui mardi 24 janvier. Il nous a confié, avant le début de la course, ses projets et envies pour cette saison 2023.

 

RCF Anjou : La nouvelle saison cycliste démarre et vous avez changé de maillot. Vous êtes passé de l’équipe St Michel Auber 93 au Team Total Energies. Pourquoi avoir fait ce choix ?

Jason Tesson : « Au départ, c’est vraiment un choix de carrière. J’évoluais au niveau continental à St Michel avec en plus un programme de courses françaises. C’est super pour commencer le vélo professionnel, mais j’avais envie d’aller voir autre chose, à l’étranger notamment. Jean-René Bernaudeau (le patron de l’équipe Total Energies) est aussi venu me solliciter début juin 2022. Et puis c’est aussi un choix du cœur. Total Energies, c’est l’équipe professionnelle des PDL, que je soutiens depuis tout petit. »

 

RCF : Est-ce que vous sentez déjà la différence entre St Michel Auber 93 et Total Energies ?

JT : « Déjà, il y a plus d’exigence. On est 25 coureurs, donc il y a plus de rivalité, de concurrence. Les stages ou les courses sont organisés en fonction du profil de chaque coureur. A St Michel, par exemple, nous étions 10 dans l’équipe et on pouvait aussi mettre notre grain de sel concernant le programme. Mais sinon, si on parle du matériel, c’est la même chose. »

 

RCF : Chez Total Energies, désormais, vous côtoyez des stars du cyclisme comme Peter Sagan, triple champion du monde. C’est impressionnant de se retrouver à côté d’eux ?

JT : « C’est sûr que ça fait toujours bizarre, et c’est flatteur de se retrouver avec des Sagan, (Maciej) Bodnar ou (Daniel) Oss. Il faut en profiter pour apprendre avec eux, mais je ne suis pas quelqu’un de rêveur. Je ne me sens pas en dessous d’eux. Ils ont un palmarès, un passé, ok, mais on fait du vélo, on est coéquipier et ça s’arrête là ! »

 

RCF : Vous débutez votre saison par la Tropicale Amissa Bongo au Gabon, c’est quoi l’objectif pour cette course ?

JT : « Clairement, l’objectif, ça va être d’apprendre à se connaitre avec le train de l’équipe. A la tropicale Amissa Bongo, l’équipe sera composée de Lorenzo Manzin, Emilien Jeannière, Paul Ourselin, Matteo Vercher et Geoffrey Soupe. On va être souvent ensemble cette année, pour les manches de Coupe de France ou en Turquie par exemple. Le Gabon, en fait, on va le prendre comme une course de fin de préparation avec un objectif d’une victoire [ndlr : Total Energies en est à deux victoires en deux étapes]. Mais l’essentiel du travail, ça va être d’apprendre à se connaître, pour qu’on soit vraiment bien calé à l’arrivée des courses européennes. »

 

RCF : Et vos objectifs pour 2023 ?

JT : « Je n’ai pas d’objectif précis, c’est ma qualité ou mon défaut, ça dépend d’où on se place. J’ai l’habitude de travailler au jour le jour, je ne me mets pas de pression particulière. J’ai des envies, mais des objectifs, très peu. J’ai toujours l’ambition de gagner, évidemment, mais je veux surtout trouver un groupe avec lequel on va gagner à long terme. Mais laquelle, quand ou comment ? C’est l’inconnu. Je sais simplement que je vais découvrir les courses World Tour en avril - mai. Pour les grands tours, ça va surtout dépendre de l’équipe et des performances individuelles. »

 

RCF : Vous êtes passé professionnel au début de l’épidémie de Covid-19, vous vous estimez chanceux d’avoir percé à ce moment-là ?

JT : « J’avais déjà eu des contacts avec des équipes françaises, et je savais qu’il fallait que je performe en 2020. Là, le covid arrive et il chamboule tout ! Le championnat de France de cyclisme sur route prévu en Bretagne est décalé à Grand-Champ, et là, je remporte la course ! Dans la foulée, il y a aussi du changement pour les championnats d’Europe qui passent de l’Italie à Plouay. Je fais sixième. En fait, ces deux circuits me correspondaient parfaitement et finalement, tout a joué en ma faveur. »

  

RCF : Qu’est-ce que l’on peut vous souhaiter pour cette saison ?

JT : « Tout simplement le plus de victoires possible. Et puis faire un grand tour dans les deux ans qui viennent. »

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