Inflation : les Hauts-de-France plus vulnérables annonce l'INSEE
Ménages modestes, voitures, types de chauffage... L'INSEE dresse la liste des faiblesses des Hauts-de-France face à l'inflation. C'est principalement le coût de l'énergie qui fragilise les ménages.
Plus de ménages modestes
Ils sont plus sensibles à l'inflation que le reste de la population et représentent 27% des ménages des Hauts-de-France. Contre 22% dans les autres régions de France. Les ménages modestes consacrent une grande part de leur revenu à des dépenses de consommation : loyer, chauffage, alimentation. Des secteurs très touchés par l'inflation. Sur les 6,1% d'inflation relevés en juillet 2022, 2,5 points sont dus à la hausse des coups de l'énergie et 1,1 point à la hausse de l'alimentation.
Des voitures plus utilisées
Les habitants des Hauts-de-France sont ceux qui parcourent la plus grande distance domicile-travail au quotidien avec 10,4 kilomètres en moyenne. Conséquence : la hausse du prix du carburant grève le budget des ménages. Certaines zones de la région sont beaucoup plus touchées, l'Aisne et la Somme principalement. Ces deux départements sont très ruraux et les emplois sont très concentrés dans des pôles urbains comme Amiens ou Saint-Quentin.
Des modes de chauffages plus coûteux
50% des habitations de la région sont chauffées au gaz. Bien plus que dans le reste de la France, environ 30%. L'augmentation du prix du gaz de 50% en un an a directement impacté les finances de milliers d'habitants des Hauts-de-France. Notamment dans le Nord où 60% des logements utilisent du gaz de ville. Idem pour les habitants de la Somme et de l'Aisne qui se chauffent au fioul, leur facture a doublé en un an.
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