Immobilier en Bretagne : la reprise entamée en 2024 se poursuit
Portée par des prix globalement en baisse, les transactions immobilières augmentent en Bretagne. Selon la chambre des notaires de l’Ouest, qui publiait ses derniers chiffres, ce mercredi 10 décembre, le marché est porté par les ventes de maisons anciennes et d’appartements.
© Pascal Bernardon sur UnsplashLes volumes de ventes continuent leur progression amorcée depuis un an : + 4,9 % du 1er septembre 2024 au 31 août 2025. Cette hausse est portée par les ventes d’appartements neufs (+9,6 %), appartements anciens (+8,4%) et maisons anciennes (+6,8 %), quand la vente de terrains à bâtir est en chute de 16 %.
Quels départements bretons sont les plus attractifs ?
Le Morbihan a vu le volume de biens immobiliers vendus croître de 6,2 % entre le deuxième trimestre 2024 et le deuxième trimestre 2025, suivi par l’Ille-et-Vilaine (+4,6 %) et le Finistère (+3,3 %).
Le marché s’est rétracté en un an dans les Côtes d’Armor , avec un volume de transaction dans le négatif : -1,2 %, une baisse à relativiser, car la chute est moins significative qu’un an auparavant.
Des prix en baisse
A l’origine de cette hausse des transactions : des prix qui sont repartis à la baisse et ouvrent des perspectives aux acheteurs. Dans les appartements anciens des cinq départements de la Bretagne historique (Loire-Atlantique comprise), le prix médian du m2 est de 3 090 euros, un chiffre en diminution de 1,3 % en un an, mais qui reste supérieur au prix médian à l’échelle nationale (2 840 euros).
C’est en Ille-et-Vilaine que ce prix du m2 est le plus élevé : 3 360 euros, quand il s’affiche à 2 220 euros dans le Finistère.
Les maisons anciennes
Concernant les maisons anciennes, le prix de vente médian en 2025 était de 229 000 euros, en légère hausse de +0,4 % en un an. Ille-et-Vilaine et Morbihan affichent respectivement un prix de vente médian de 240 000 et 235 800 euros.
A noter la hausse des prix à Rennes (+2,1 %) , Saint-Brieuc (+6,4 %) ou dans les bassins de Broons (+4,5 %) ou du centre Finistère (+10 %).
Qui sont les acheteurs en Bretagne ?
43 % des acquéreurs ont moins de 40 ans, 35 % sont âgés entre 40 et 60 ans, et 22 % ont 60 ans et plus. A 76 %, ils sont originaires du département dans lequel ils achètent leur bien.
