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Hôpital d'Alençon : investir pour un meilleur accompagnement des patients
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Hôpital d'Alençon : investir pour un meilleur accompagnement des patients

Un article rédigé par Mathilde Danot - RCF Orne, le 19 janvier 2024  -  Modifié le 19 janvier 2024
3 questions à Hôpital d'Alençon : investir pour un meilleur accompagnement des patients

Un nouvel hôpital va voir le jour à Alençon. La première pierre doit être posée en 2026 pour une ouverture en 2028. Mais, en attendant, l'hôpital actuel doit continuer d'accompagner au mieux les patients. Lors de ses vœux le 12 janvier, le directeur du Centre hospitalier intercommunal d'Alençon-Mamers (Chicam), Christophe Mazin, a expliqué la nécessité d’investir dans de nouvelles technologies.

L'actuel hôpital d'Alençon © RCF Orne L'actuel hôpital d'Alençon © RCF Orne

Christophe Mazin, vous avez fait part au personnel de l’hôpital de la nécessité d’investir dans de nouveaux équipements pour l’hôpital. Pourquoi ?

 

Il est urgent de faire vivre le site actuel, pour nos patients et pour nos soignants qui méritent cette reconnaissance. On doit donc continuer à investir dans des équipements modernes et de pointe.

 

Il y a notamment la nouvelle technologie Rezum (NDLR : permet de soigner les cancers de la prostate grâce à la vapeur d’eau), disponible à Alençon depuis cet été 2023. L’acquisition de cette technologie fait-elle partie de cette stratégie d'investissement dans des équipements de pointe ?

 

Complètement. C’est un des exemples pour lesquels le service d’urologie est reconnu et à la pointe. Je rappelle que le CHU va tout juste obtenir cette technique du Rezum, alors que le Chicam l’a depuis plusieurs mois. Cela vient consacrer des années d’engagement, un rayonnement et une attractivité pour ces praticiens qui vont se former, aller chercher d’autres techniques puis les importer et les adapter. On va continuer de soutenir ces nouvelles techniques et de préparer les projets d’avenir. On a désormais l’assurance que, dans le projet régional de santé à cinq ans, on aura potentiellement l’activité de coronarographie (NDLR : radiographie des artères coronaires) dans ce nouvel hôpital. Les patients de notre territoire ayant des problèmes de syndrome coronarien aigu n’auront donc plus à prendre l’hélicoptère ou le camion pour aller au CHU de Caen. Ce sont plus de 1 000 patients qui ne prendront plus la route et qui pourront être traités en proximité au sein de l’Orne et d’Alençon particulièrement.

 

La plateforme SDIS-SAMU va-t-elle également être améliorée ?

 

On étend et densifie les relations, entre les équipes du SAMU et les équipes des pompiers pour pouvoir mieux répondre aux patients, aux besoins de santé et être davantage réactifs les uns avec les autres. Il permettra, suite à un chantier d’une durée d’un an, une extension du plateau actuel de 250 mètres carrés pour permettre d’améliorer la coordination, la réponse aux patients dans l’urgence, dans les 48 heures et les 24 heures. C’est à la fois l’horizon du court, du moyen et du long terme. En pratique, potentiellement, ce sont des assistants de régulation médicaux améliorés et renforcés. Également des organisateurs de soins non programmés, des écoutes en psy, un coordinateur gériatrique et un service d’accès aux soins présents sur ce lieu unique. Il s’agit d’une réponse majeure entre le 15 et le 18.

 


Le nouvel hôpital d’Alençon devrait voir le jour en 2028.
 

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3 questions à - ©RCF Normandie
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
3 questions à

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