Garde à vue : Christian Estrosi estime que c'est "s'en prendre à Nice"
Après 13h de garde à vue, Delphine Ernotte, présidente de France Télévision et le couple Estrosi sont ressortis libres.
Christian Estrosi à Nice - RCF13 heures de garde à vue plus tard, Christian Estrosi a pris la parole chez nos confrères de Nice-Matin. Entendu dans le dossier Nice Climate Summit et Eurovision Junior (deux événements dans lesquels sa femme devait prendre part ou a participé), le maire de Nice a fait part de sa colère. Pour Christian Estrosi, les responsables sont Les Ecologistes. En effet, l'enquête a été déclenchée par un signalement de l'élu d'opposition Jean-Christophe Picard.
"S'en prendre à mon épouse (...) c'est s'en prendre à Nice"
Pour Christian Estrosi, "s’en prendre à mon épouse, plus qu’à moi encore, simplement parce qu’elle est journaliste, contractuelle, salariée de France Télévisions depuis plus de 20 ans, et que je suis le maire porteur de ces événements avec la chaîne publique de notre pays, c’est tout simplement s’en prendre, au-delà de mon épouse, à Nice et au Niçois". L'avocat de Christian Estrosi explique: "s’il respecte le travail légitime des enquêteurs, mon client dénonce l’instrumentalisation politique de la justice à laquelle se livre ses opposants".
Aucune poursuite pour les trois gardés à vue
Concernant les dossiers de la garde à vue, Mathias Chichportich avocat de Christian Estrosi explique qu'à l’issue des réponses que Christian Estrosi a apporté "il a été décidé de lever la mesure sans lui notifier la moindre poursuite". Concernant les opposants au maire, l'avocat précise: "une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée à leur encontre".
