Fruits rouges : la saison va bientôt débuter pour le GIE du Velay
Le groupement d’intérêt économique, le GIE des fruits rouges du Velay, regroupe 45 producteurs répartis sur la Haute-Loire et l’Ardèche. La saison de ramassage des fraises va bientôt débuter.
Le GIE des producteurs de fruits rouges du Velay s’étend sur une partie de la Haute-Loire et de l’Ardèche. ©PixabayLa date est généralement marquée depuis longtemps pour les producteurs de fruits rouges du GIE : les Saintes Glaces. Elles viennent de passer. Ainsi, le gel, ennemi juré des fraises, devrait laisser tranquille les parcelles. La saison « s'annonce plutôt bonne », explique Éric Pauchon, le président du GIE. La récolte des fraises va commencer d’ici « une quinzaine de jours ».
Malgré la pluie du printemps, les fraises ne sont pas trop impactées car « les cultures sont sous tunnel désormais ou en jardin suspendu, donc elles ne sont plus en contact avec le sol », poursuit le producteur installé sur la commune de Saint-Julien-Molhesabate. En revanche, les framboises craignent plus les épisodes pluvieux. Malgré tout, la récolte s’annonce pas trop mal après une année 2024 en demi-teinte à cause d’un épisode de gel tardif.
Reste le principal problème de la filière sur le département : la drosophile. Ces moucherons ravagent les parcelles. « Elles sont présentes chaque année et on est obligé de vivre avec », explique Éric Pauchon. Problème supplémentaire : la drosophile n’a pas de prédateur dans la nature. Alors, les producteurs tentent de limiter au maximum les pertes. Par exemple, « on évite de laisser des fruits par terre », avance le président du GIE. Ou encore, « on récolte sur 2 ou 3 jours contre 4 auparavant ». Une manière de limiter sa présence.
Renouveler la filière
L’autre enjeu pour le GIE reste le renouvellement des générations. « Nous sommes plusieurs à avoir entre 50 et 60 ans ». Ainsi, plusieurs actions sont mises en place avec les lycées agricoles ou encore au niveau de la communication. Pour assurer le renouvellement des générations, Éric Pauchon estime qu’il faudrait « entre 2 et 3 installations par an ». Une manière de pérenniser l’activité. D’ailleurs, plusieurs installations sont déjà prévues en 2026, un premier pas.
Enfin, pour maintenir la filière bio au sein du GIE, un comité bio vient de voir le jour. Le président l’admet sans détour : « la partie bio est stratégique pour nous ». Elle représente aujourd’hui « 10 % du volume produit et 14 producteurs ».


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