
Deux hommes sont dans l'attente du délibéré du tribunal correctionnel de Cambrai. Ils sont poursuivis pour harcèlement d’une ex conjointe et diffusion d’images à caractère sexuel la mettant en scène. Les deux hommes sont présumés innocents et le tribunal doit juger le degré de responsabilité de ces deux hommes dans le suicide de la jeune femme. Pour la directrice du CIDFF, ce procès permet de donner de la visibilité aux violences psychologiques qui peuvent perdurer après une relation.
Un procès important pour la compréhension des féminicides aujourd’hui en France. Deux hommes sont dans l'attente du délibéré du tribunal correctionnel de Cambrai. Ils sont poursuivis pour harcèlement d’une ex conjointe et diffusion d’images caractère sexuel la mettant en scène. Le procureur de la République a requis 18 et 24 mois de prisons avec sursis contre les deux prévenus. Les deux hommes sont présumés innocents. Le tribunal doit établir la responsabilité de ces deux hommes dans le suicide de la jeune femme.
« Jusqu’en 2023, les suicides n’étaient pas décomptés dans le nombre de féminicides », explique Marie Pessemier-Debout. Pour la directrice du centre d’informations des droits des femmes et des familles (CIDFF), le procès de ces deux hommes permet de visibiliser ces féminicides liés aux violences psychologiques. « On prend mieux en compte aujourd'hui les violences psychologiques dans les relations. »
Une marche blanche est organisée ce mercredi 9 avril en hommage à Marina. « Nous sommes en solidarité et en sororité avec sa famille et ses proches », exprime la directrice du CIDFF.
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