En Ukraine, la communauté Sant'Egidio œuvre à la paix

Pas de trêve en Ukraine. Moscou a fermé la porte à la suspension des conflits la nuit de Noël. Pour Mario Giro, le directeur des relations extérieures de la communauté Sant'Egidio, c’est très grave. "C'est dans la tradition chrétienne occidentale comme orientale qu'il y ait des trêves de Noël depuis des siècles", rappelle-t-il. "Nous devons espérer que 2023 soit l'année de la paix".

Penser à demain

Pourtant grand spécialiste des relations internationales - il a été vice-ministre des Affaires étrangères en Italie - le retour de la guerre sur le sol européen a "surpris" Mario Giro, "étourdi par la violence" des affrontements. "Mais il faut penser à demain, il faut penser à construire la paix de demain, on ne peut pas imaginer de rester en guerre éternelle entre la Russie et l'Ukraine, entre la Russie et l'Europe" soutient-il. 

Nous devons espérer que 2023 soit l'année de la paix 

Mario Giro appelle à "trouver les voies et les moyens de la négociation". "Les démocraties ne cherchent pas la victoire, elles cherchent la paix de demain." 

Sant'Egidio, la voie du dialogue

Concrètement, cela passe par le dialogue. "Il faut négocier, c'est difficile parce que quand on négocie il faut céder quelque chose ; on est en face d'une agression, une agression russe gratuite dans le sens la Russie pouvait ne pas le faire, donc une faute grave qui est déjà payé par les Russes qui sont isolés pratiquement par tout le monde et mais de l'autre côté il faut penser aussi que la guerre se termine toujours à la table de négociation". Aujourd’hui, les communautés Sant'Egidio en Ukraine et en Russie apportent du soutien matériel et des soins à la population.