Accueil
En Normandie, un marché immobilier entre attractivité et résilience, selon les notaires

En Normandie, un marché immobilier entre attractivité et résilience, selon les notaires

Un article rédigé par Mathilde Danot - RCF Orne, le 25 septembre 2025 - Modifié le 25 septembre 2025
5 minutes pour comprendreEn Normandie, un marché immobilier entre attractivité et résilience

5 minutes pour comprendre… l’état du marché immobilier dans le Calvados, l’Orne et la Manche. Un marché immobilier normand solide, à l’encontre de certaines autres régions françaises.

Les notaires de l’Orne, de la Manche et du Calvados ont dressé un état des lieux du marché immobilier. © FreepikLes notaires de l’Orne, de la Manche et du Calvados ont dressé un état des lieux du marché immobilier. © Freepik

Dynamisme des grandes villes, attrait du littoral, cadre naturel préservé… Les notaires de l’Orne, de la Manche et du Calvados ont dressé un état des lieux du marché immobilier normand entre les mois de juillet 2024 et juin 2025. Analyse avec Maître Jean-Charles Rault, président de la chambre des notaires de la cour d’appel de Caen.

Attractivité et résilience pour l’immobilier en Normandie

RCF : Comment se porte le marché immobilier en Normandie ?
 

Jean-Charles Rault : L’activité de l’immobilier aujourd’hui est intéressante, on s’aperçoit qu’il y a un bon rythme des transactions que ce soit dans le Calvados, la Manche ou l’Orne. Le marché se distingue par sa résilience et son attractivité.
 

RCF : La Normandie suit-elle la tendance nationale ?
 

Jean-Charles Rault : Non. On s’aperçoit qu’il y a plusieurs paramètres en Normandie : nous sommes proches de Paris, nous avons l’attractivité de la mer, nous avons des villes comme Cherbourg ou Caen qui se développent… Il y a un dynamisme des grandes villes dans notre région. Il y a l’attrait du littoral et, dans l’Orne, un cadre naturel préservé qui plaît notamment à des personnes de la région parisienne qui s’installent en résidence secondaire et sont souvent en résidence principale une fois la retraite venue.
 

RCF : Certaines villes normandes séduisent donc plus que les autres ?
 

Jean-Charles Rault : Aujourd’hui, il y a des emplois à Caen et Cherbourg. Caen est la préfecture, il y a à peu près 40 000 étudiants… Il faut loger ces personnes et nous sommes en secteur tendu pour les locations : bien souvent, on s’aperçoit que des parents achètent un logement pour loger leurs enfants et le revendent ensuite. Il y a donc une rotation des appartements.
 

RCF : Quels sont les profils des acheteurs de biens immobiliers en Normandie ?
 

Jean-Charles Rault : On a tous les profils et bien évidemment des actifs. Sur la dernière année, ce qui m’a interpellé est la durée de détention. Par exemple, dans le Calvados, on a une durée de détention de cinq ans pour 33% des acheteurs. Dans la Manche et l’Orne, la durée de détention est de plus de 15 ans pour respectivement 33% et 37% des acheteurs. Donc on voit vraiment cette différence entre l’attractivité de Caen et celle d’autres villes où certaines personnes viennent passer leur retraite. 

5 minutes pour comprendre - ©RCF Normandie
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
5 minutes pour comprendre
5 minutes pour comprendre - ©RCF Normandie
Découvrir cette émission
Cet article vous a plu ? Partagez-le :

Pour aller plus loin

Suivez l’actualité nationale et régionale chaque jour

Votre Radio vit grâce à vos dons

Nous sommes un média associatif et professionnel.
Pour préserver la qualité de nos programmes et notre indépendance, nous comptons sur la mobilisation  de tous nos auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.