EN IMAGES // Découvrez l'incroyable collection de costumes traditionnels savoyards de Jean-Charles Vayr
Une odeur d’antan, réconfortante pour certains, nostalgique pour d’autres, flotte dans les studios de RCF. Jean-Charles Vayr a ressorti de ses valises et de ses placards, près de 300 costumes traditionnels savoyards. Ils sont les témoins de sa vie, mais aussi de la vie des autres. Des inconnus rencontrés au hasard de la vie, devenus des amis, tous ambassadeurs de l’histoire de la Savoie.
©Jean-Charles Vayr"Mon histoire, c'est un conte pour enfant..."
Jean-Charles Vayr est un rêveur, mais aussi un amoureux du bon goût. Son premier contact avec les l'étoffe traditionnelle savoyarde : les groupes folkloriques, qui ont essaimé dans les années 70-80. Mais il manquait quelque chose pour ce mauriennais pur-jus, élevé par ses grands-parents. "Les femmes portaient le costume, mais il n'y avait pas ce cérémonial. Je me disais, si j'avais des costumes à moi, je prendrai le temps de me vêtir". Ni une, ni deux, il effectue des recherches, et trouve dans une grande malle à double fond chez ses grands-parents deux coiffes. "C'est le déclic pour moi, c'est un conte pour enfant en quelque sorte", se souvient le sexagénaire passionné. Les coiffes, les frontières appelées en Maurienne, d'inspiration Marie Stuart, couvraient la tête des femmes. "Ma grand-mère avait toujours un foulard sur la tête, parce que c'était comme ça à l'époque, parce que la religion, parce que c'était une manière de reconnaitre l'autre en tant que femme", explique Jean-Charles Vayr.
Les costumes traditionnels savoyards éveillent les sens !
Une collection unique
Avec humilité, Jean-Charles Vayr contemple sa collection de plus de 300 costumes traditionnels savoyards. "Ce n'est pas une course", renchérit le collectionneur, unique en Pays de Savoie. Derrière ce chiffre impressionnant, se cachent des rencontres avec des familles, qui sur plusieurs générations, empilaient dans leurs greniers, dans leurs caves, d'innombrables pièces de costumes. "Il y a des familles, je connais cinq générations. Parce qu'à l'époque, les parents, les grands-parents vivaient sous le même toit. C'est une chance", se réjouit le savoyard. Suivi par des milliers de personnes sur sa page Facebook, Jean-Charles Vayr est heureux de l'intérêt que porte la nouvelle génération. "De plus en plus de femmes, des hommes aussi, aiment broder, aiment tricoter, ça donne du baume au cœur".
©Jean-Charles Vayr
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