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EN IMAGES // Découvrez le parc et le miroir d'eau du Haras d'Annecy

EN IMAGES // Découvrez le parc et le miroir d'eau du Haras d'Annecy

Un article rédigé par Victorien Duchet - RCF Haute-Savoie, le 26 novembre 2025 - Modifié le 26 novembre 2025
Journal Local · RCF Savoie Mont-BlancEdition du mercredi 26 novembre 2025 à 07h01

Laissé en état de quasi abandon depuis sa fermeture en 2007, le Haras d’Annecy, à quelques encablures du Pâquier, a rouvert ce mardi 25 novembre au public. Avec un parc arboré, et un miroir d'eau, au milieu des anciennes écuries. Les Halles Gourmandes, et la Cité du Cinéma d’Animation ouvriront l’année prochaine au cœur du site. Plus de 50 millions d’euros de travaux ont été nécessaires, financés par la Ville, la Région et le Département, pour un projet né il y a plus de dix ans.

La partie centrale du Haras, se reflétant dans le miroir d'eau. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie La partie centrale du Haras, se reflétant dans le miroir d'eau. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie

Le premier des trois grands projets de la Ville d'Annecy bouclé ! 

C'est la fin d'un long feuilleton qui aura duré une dizaine d'années. En 2014, l'idée d'une cité du cinéma d'animation, et d'un marché couvert fait son chemin. L'objectif est amitieux, permettre aux anciens Haras de retrouver une fonction, un rôle dans la Ville. A son apogée, 120 chevaux occupaient les écuries. Après le départ en 2009 de l'Institut Français du Cheval et de l'Equitation, la Ville d'Annecy devient propriétaire des bâtiments pour 7 millions d'euros. 16 ans plus tard, plus de 50 millions d'euros ont été nécessaires à la restauration du site, pour en faire un parc paysager (10% du coût total), des Halles Gourmandes (ouverture en février 2026), et une Cité du Cinéma d'Animation (ouverture en juin 2026). "Un projet fidèle à l'histoire du Haras, et à ce que l'ancienne majorité avait imaginé", explique avec émotion Dominique Puthod, maire adjoint à la culture sous la mandature de Jean-Luc Rigaut. "Un jour de fête", s'enthousiasme le maire François Astorg. "Le Haras est un espace de vie, et de fierté. De nombreux métiers ont contribué à la restauration du Haras. 90% des directions de la Ville ont travaillé sur ce projet." 

Ce projet a été pensé au regard du changement climatique, avec la récupération des eaux de pluie, et la plantation d'arbustes résilients.

 250 arbres, 8000 plantations, le Haras, un havre de paix

Le parc paysager est composé de 250 arbres, arbustes, 8000 plantations. Une quarantaine d'arbres morts ou malades ont été enlevés. 221 arbres ont été plantés, dont un séquoia de 8 mètres de haut, des pins Napoléon plantés au Palais de l'Empereur, des magnolias delavayi d'un prêtre de Samoëns. Entre cette végétation, qui trouvera sa pleine puissance au printemps 2028, selon le paysagiste Philippe Deliaux, des chemins de pierre, issus des anciennes écuries du Haras. Au centre des bâtiments historiques du Haras, la place fontaine, qui peut se vider ou se remplir selon les usages. "Une place inondable, qui fait miroir d'eau, mais aussi place vide à l'heure des projections par exemple, l'eau peut glisser sur le sol, on peut créer une allée centrale", explique Philippe Deliaux. 

On est dans un parc vivant  !   

Des projections plein air sur le miroir d'eau du Haras cet été ! 

La Cité du Cinéma d'Animation ouvrira en juin 2026. Les bâtiments seront livrés en mars, puis seront équipés. "Une exposition temporaire dédiée au cinéma est en préparation depuis un an", explique Dominique Puthod, président de CITIA. Une salle de projection sera utilisée le temps du festival, mais aussi toute l'année. "Une programmation cinéma est imaginée toute l'année". Des projections plein air seront également proposées sur la place fontaine du Haras le temps du festival, en parallèle de celles sur le Pâquier.

L'entrée du Haras, par la rue Guillaume Fichet. ©Victorien Duchet/RCF Haute-SavoieL'entrée du Haras, par la rue Guillaume Fichet. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
La partie centrale du Haras, se reflétant dans le miroir d'eau. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie La partie centrale du Haras, se reflétant dans le miroir d'eau. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
La place fontaine est dynamique, peut se vider, se remplir... ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie La place fontaine est dynamique, peut se vider, se remplir... ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
Un système basé sur la récupération des eaux pluviales. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie Un système basé sur la récupération des eaux pluviales. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
221 nouveaux arbres ont été plantés, une quarantaine ont été retirés. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie 221 nouveaux arbres ont été plantés, une quarantaine ont été retirés. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
Des séquoias géants de 8 mètres de haut arborent le parc. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie Des séquoias géants de 8 mètres de haut arborent le parc. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
Le parc arboré donnera toute sa puissance au printemps 2028. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie Le parc arboré donnera toute sa puissance au printemps 2028. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
Ici, tout se réutilise ! Ce chemin est fait de petits pavés, issus des anciennes écuries ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie Ici, tout se réutilise ! Ce chemin est fait de petits pavés, issus des anciennes écuries ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
Un chemin imaginé comme un parcours de jeux pour les enfants. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie Un chemin imaginé comme un parcours de jeux pour les enfants. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
© Le Journal Local (RCF Savoie-Mont-Blanc)
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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