Emploi : quel bilan pour les Ateliers Aniciens ?
Depuis près d’un an, les Ateliers Aniciens accueillent une entreprise à but d’emploi. Un dispositif initié par l’Agglomération du Puy-en-Velay à destination des chômeurs.
Cette entreprise à but d’emploi est le fruit d’un long processus. Portée par l’Agglomération du Puy-en-Velay depuis plusieurs années, elle s’est concrétisée il y a près d’un an. Le but : permettre à des personnes au chômage depuis au moins un an de bénéficier d’un emploi en CDI à temps choisi. Plusieurs contrats sont proposés « à 15h, 22h, 28h et quelques 35 heures », avance Marc Petit, le directeur des Ateliers Aniciens. Autre différence par rapport à d’autres dispositifs d’insertion, ici, les salariés ne « sortent pas du dispositif » au bout de quelques semaines ou quelques mois.
22 salariés en seulement un an, une aubaine pour l’emploi local
Les Ateliers Aniciens sont présents dans des activités « non concurrentielles qui ne prennent ni le travail d’un artisan ni celui d’un chantier d’insertion », indique Thierry Mourgues, vice-président délégué à l’Économie Sociale et Solidaire à l’Agglomération. Aujourd’hui, la structure emploie « 22 salariés plus deux encadrants et moi à la direction », explique Marc Petit. Une croissance importante.
À chaque fois, intégrer cette entreprise à but d’emploi permet de remettre au travail des personnes très éloignées ou qui ont « des freins à l’emploi très importants », souligne Thierry Mourgues. Les perspectives sont bonnes pour les Ateliers Aniciens. Une vingtaine de nouvelles embauches sont prévues en 2024. Objectif : atteindre « les 100 salariés en 2027 », selon Marc Petit.
Trois activités fortes
Depuis un an, les Ateliers Aniciens sont présents sur trois activités principales issues de plusieurs partenariats. La livraison et les retours d’encombrants avec Emmaüs, la customisation et la réparation de meubles avec la communauté d’Agglomération. Enfin, un dernier partenariat a été noué avec le groupe Vacher. « Pour eux, nous réalisons du démantèlement d’ouvrant », explique Marc Petit. Avant d’ajouter : « De nouveaux projets sont dans les cartons ».
Pour Thierry Mourgues, le bilan de cette première année de l’EBE est une « réussite ». L’expérimentation est désormais « pérennisée ». Un autre projet pour créer une entreprise à but d’emploi est en cours de construction à Langeac. Mais pour le moment, aucune date d’ouverture n’est annoncée.
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