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Édito de Nathalie Leenhardt - Les étrennes, l'occasion d'aider ceux qui en ont le plus besoin
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Édito de Nathalie Leenhardt - Les étrennes, l'occasion d'aider ceux qui en ont le plus besoin

RCF, le 28 décembre 2022  -  Modifié le 17 juillet 2023
Le point de vue de 7h55 Édito de Nathalie Leenhardt - Les étrennes, l'occasion d'aider ceux qui en ont le plus besoin

Samedi nous partagerons nos vœux pour l'année 2023. La tradition veut qu'à cette période nous donnions des "étrennes", des petits cadeaux distribués à partir du 1er janvier. Nathalie Leenhardt, nous en dit plus sur cette tradition et nous invite à la solidarité.

Leenhardt Nathalie ©DR Leenhardt Nathalie ©DR

Cette habitude ancestrale a toujours du bon puisqu'elle invite à se souhaiter le meilleur pour les jours et les mois qui viennent pour peu que nous lui donnions du sens. Car, trop souvent, les pensées numériques et les formules toutes faites ont pris le pas sur la tournée des voisins, de la famille, des proches à qui on venait autrefois présenter ses vœux et parfois donner des étrennes… C’est sur ce second rite que j’ai voulu, cette année, me pencher tant, en fait, on le connaît peu. Il me renvoie à mon enfance, sous forme de ces enveloppes offertes le premier de l’an et qui refermaient, incroyable présent, un petit billet…

  

C'est encore de Rome que nous vient l'usage des étrennes, selon Wikipédia. Tatius, roi des Sabins, avait jugé de bons augures qu'on lui fit présent de quelques branches coupées dans un bois consacré à Strena, déesse de la force. Strena, célébrée le premier jour de l’an, donna “étrennes” et celles-ci devinrent une coutume. Les branches d'arbre furent remplacées par des figues, des dattes, du miel, symboles, comme nos dragées, de toutes les douceurs qu'on souhaite à ses amis pour les mois qui s’en viennent.

 

D'origine païenne, les étrennes furent condamnées comme pratique “diabolique” par les Pères de l'Église, dont saint Augustin. Elles perdurent pourtant aujourd’hui sous forme des enveloppes que l’on prépare pour les éboueurs, les facteurs ou les gardiens d’immeuble, comme signes de reconnaissance de leur service, incontournables…

 

Elle me plaît, cette coutume au joli nom, et nous pourrions lui redonner un nouveau souffle en réfléchissant, en toute conscience, à l’association ou à la personne en difficulté à qui offrir notre soutien financier de façon ponctuelle ou sur la durée, cette année. Le dossier du magazine Notre Temps qui vient de sortir s’intitule d’ailleurs : "Étrennes, dons aux associations : pour qui, combien ?” Il explique par exemple tout l’intérêt du label “Don en confiance”, né en 1989, qui permet de reconnaître les grosses associations sérieuses dans leur gestion et leurs objectifs. Mais on peut aussi choisir une association locale, plus modeste et non moins indispensable quand elle gère une épicerie solidaire ou soutient l’accueil de réfugiés. Sans bouger de son fauteuil, il est facile de se promener sur Helloasso, ce site qui regroupe des centaines d’initiatives formidables. Comme on étrenne un nouvel habit, nous voilà prêt à soutenir une nouvelle cause…

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Le point de vue de 7h55

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