Drôlement Bien, le festival d’humour bisontin, qui fait rimer culture et inclusion, revient en 2026
Du 22 au 25 janvier 2026, la ville de Besançon accueillera la quatrième édition du festival Drôlement Bien, un événement devenu incontournable dans le paysage culturel bisontin. Pour cette édition, plus de 45 artistes sont programmés pour une quarantaine de spectacles.
L'équipe du festival © Lucas LemercierBesançon s’apprête à vibrer au rythme des éclats de rire. Porté par un succès grandissant depuis sa création, le festival Drôlement Bien revient pour une nouvelle édition qui s’annonce riche. Créé par NG Productions, l’événement est rapidement devenu une référence nationale dans l’univers de l’humour et est désormais « indispensable dans une ville comme Besançon » selon Anne Vignot, maire de la ville.
Un festival en pleine expansion…
En 2025, 18 000 spectateurs ont assisté aux différentes représentations proposées à travers la ville. Fort de ce succès, le festival revient en janvier 2026 avec une ambition renforcée : confirmer la place de Besançon comme capitale française du rire. Du 22 au 25 janvier, le public pourra découvrir une programmation complète avec une diversité dans les formes humoristiques : stand-up, one-man-shows, spectacles immersifs… Plus de 30 représentations sont prévues dans plus de dix lieux culturels bisontins comme Micropolis, ou le Grand Kursaal avec en tête d'affiche Paul Mirabel, Waly Dia, Booder ou encore Bérengère Krief.
… avec des nouveautés
Parmi les nouveautés annoncés : Into the Black, un spectacle dans le noir total, un Comedy Brunch matinal associant rires et gourmandise, une soirée dédiée aux talents belges, un spectacle 100 % en anglais avec Paul Taylor, et des animations originales comme des parties géantes de Loup-Garou.
Des activités pour tous
En parallèle des spectacles payants, une multitude d’activités gratuites sera proposée au public. Improvisation, blind tests, DJ sets, escape-game, yoga du rire, danse sur les émotions : tout est pensé pour offrir une expérience festive et accessible à tous les âges. Une programmation cinéma autour de cinq films cultes viendra compléter cette proposition déjà très diversifiée.
J'ai un souvenir marquant à la fin d'un spectacle. Je vois une femme au Kursaal qui tombe dans les bras d'un jeune homme", raconte Hamid Asseila. "C'était son fils, il était placé et elle ne l'avait pas vu depuis des années. J'ai encore des frissons en y repensant.
L’humour comme levier social
Dès sa première édition, le festival a placé l’inclusion et la solidarité au cœur de sa mission. « Le but est que tout le monde puisse accéder à la culture. Cela passe par une billetterie accessible financièrement par le plus grand nombre » affirme Hamid Asseila, directeur général de NG Productions et fondateur du festival. Le volet social du festival Drôlement Bien est donc un pilier de son identité. Il comprend aussi des interventions d’artistes dans des établissements hospitaliers, scolaires et pénitentiaires, ainsi que la distribution de places gratuites à des associations. Pour Hamid Asseila, cet engagement donne une véritable profondeur à l'événement : « Jouer devant un public incluant des personnes aux parcours de vie parfois compliqués donne une dimension significative à l'humour », souligne-t-il.
Un festival toujours plus important
Lors de sa première édition, drôlement bien s’était placé comme deuxième plus grand festival derrière Bordeaux. En accueillant 14.000 puis 18.000 spectateurs aux éditions suivantes, il est désormais la référence de l’humour en France. La prochaine édition s’annonce comme la plus ambitieuse à ce jour : « Objectif : 20.000 personnes en 2026 » clame Hamid Asseila.
