Les débats ont été longs mardi soir au sein du bureau politique de l’UMP, et c’est finalement l’option du "ni, ni" qui l’a emportée, contre l’avis de Nicolas Sarkozy qui souhaitait une position plus nuancée. Le parti d'opposition appelle ses électeurs à exprimer une "double opposition" en "votant blanc ou en s'abstenant" dimanche lors de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs. Le second tour oppose Sophie Montel, la candidate Front National, à Frédéric Barbier qui représente le PS.
Plus tôt dans la journée le président de l’UMP s’était prononcé en faveur d’un appel à faire barrage au FN, tout en laissant libre les électeurs de faire leur choix. Une manière de trancher entre le « ni,ni » défendu par François Fillon et Jean-François Copé, et l’appel à voter PS soutenu par Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet.
Il aurait été trop risqué pour l’UMP de donner une consigne de vote selon Pierre Mathiot, directeur de l’Institut d’Etudes Politiques de Lille.
Pour l’UMP il s’agit désormais d’éviter que le Front National ne prenne la place de principal parti de l’opposition, poursuit Pierre Mathiot
Arrivé en troisième position derrière le FN et le PS, le candidat UMP Charles Demouge n'a obtenu dimanche 1er février que 26,54% des voix au premier tour de la législative partielle du Doubs.
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