Des vacances pour tous, avec le Secours Catholique de Haute-Savoie.

"Je fréquente le Secours Catholique à Annemasse. Quand on m'a proposé le voyage dans la Drôme, j'ai tout de suite eu envie de partir!" témoigne Marie. Une soixantaine de personnes (seules, en couple ou famille) vivent chaque année cinq jours de dépaysement. Au programme de ce Voyage de l'Espérance: temps de partage en petits groupes le matin, visites l'après-midi et soirées conviviales. "Nous devenons une grande famille. On ne fait plus la différence entre salariés, bénévoles et personnes accueillies. C'est une parenthèse de bienveillance, où l'on peut aussi se poser des questions de sens, être écouté" témoigne Marie-Lys Barbier, animatrice à la délégation de Secours Catholique de Haute-Savoie. 

"Ouvrir sa porte, ouvrir son cœur!"

Chaque année, aussi, l'association permet à une vingtaine d'enfants de partir dans une famille d'accueil de vacances. "Depuis quelques années, nous privilégions des échanges intra-département. Car ensuite des liens peuvent se tisser entre la famille d'accueil et l'enfant" explique Marie-Jehanne Buisson, bénévole. C'est ce qui s'est passé pour Anne. Avec son mari et sa fille, alors âgée de neuf ans, ces annéciens ont accueilli Ninon en 2018. Une petite fille de Faverges, dont la famille n'avait pas les moyens de s'offrir un séjour en dehors de la maison. "Pour moi c'est ça pratiquer la religion: ouvrir sa porte, ouvrir son cœur!" résume Anne. Avec sa famille d'accueil, Ninon a vu la mer pour la première fois. Depuis, elle est devenue comme une filleule:  invitée pour des journées, des week-ends, de nouvelles vacances. "Ninon nous apporte beaucoup, elle aussi! Elle nous fait partager son regard sur la vie. Ce sont deux mondes qui se rencontrent. Bravo à ses parents, qui ont fait confiance à l'association!" souligne Anne. 
 

Une révolution fraternelle

"Le voyage de l'Espérance et l'Accueil familial incarnent vraiment cette révolution fraternelle que nous essayons de vivre au Secours Catholique" résume Marie-Lys Barbier. "Ce sont des barrières qui tombent, des mains qui se tendent, des rencontres en vérité. Une vraie joie!"