Des centaines de personnes rassemblées devant la mairie d'Angers pour appeler au calme

Depuis la mort de Nahel, tué par un policier, le climat social en France est tendu. La ville d'Angers ne fait pas exception : des dégradations ont été faites ce premier weekend de juillet sur des postes de gendarmerie, mais aussi sur la maison des solidarités du département du Maine-et-Loire et une crèche a été incendiée dans le quartier de Monplaisir.

Un appel au calme

Face à ces violences, souvent dirigées à l'encontre des élus, l'association des maires de France organise des rassemblements en France. L'occasion pour Jean-Marc Verchère de faire un appel au calme : "Angers ne pouvait pas être en marge d'une telle demande, d'autant que nous, les élus, nous ressentions le besoin de marquer par un geste fort cette après-violence. Ca n'est pas notre ville, ce ne sont pas les Angevins dans leur grande majorité qui se reconnaissent dans ces violences."

Et en effet, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à 12h sur le parvis de l'hôtel de ville ce lundi 3 juillet pour répondre à cet appel. Des personnes âgées et des retraités, pour la plupart. "Ce n'est pas forcément possible pour tous, à cette heure-ci, un jour de travail, d'être là", commente Annie, angevine de 78 ans, venue en soutien pour les maires.

Les citoyens se disent scandalisés ou attristés par les violences des derniers jours. Tout comme les élus, qui étaient aussi présents. "Il me semblait important de participer à ce rassemblement pour dire que ces bâtiments sont utiles. Ils sont utiles à tout le monde, y compris à ceux qui viennent les saccager. Et puis, une autre raison, c'est que ces bâtiments, comme les mairies, c'est aussi ceux qui font l'unité de la République."