Derniers hommages au pape François : des Vendéens en pèlerinage à Rome
Des dizaines de milliers de personnes ont déjà fait la queue pendant des heures pour rendre un dernier hommage à François. Son cercueil sera fermé ce vendredi à 20 heures lors d'une cérémonie à laquelle assisteront les cardinaux. Les funérailles auront lieu demain matin sur la place Saint-Pierre avant l’inhumation dans la basilique Sainte Marie-Majeure. Des Vendéens ont également fait le déplacement à Rome. Parmi eux, Thomas Gisbert de Callac, le maire de Bouin.
Thomas Gisbert de Callac est à RomeUne démarche pèlerine
Parmi les pèlerins venus des quatre coins du monde, des Vendéens ont fait le déplacement. C’est le cas de Thomas Gisbert de Callac, maire de Bouin, arrivé à Rome jeudi soir. Dès l’aube, il s’est joint à la longue file de fidèles venus se recueillir. « Je ne sais pas combien de temps, il faut pour arriver à la place Saint-Pierre, parce qu'il y a des zigzags. Donc, je n'ai aucune notion du temps qu'il nous faut pour arriver à la place », confie-t-il, encore ému par ce moment de recueillement. Après un temps de prière, il se rendra à Saint-Louis-des-Français, la paroisse francophone de Rome. « Chacun pourra témoigner », ajoute-t-il.
Pour l’élu vendéen, ce déplacement s’apparente à un véritable pèlerinage. « Il faut le vivre vraiment comme un pèlerinage. D'ailleurs, le fait d'attendre de façon assez interminable dans ces queues, c'est déjà une entrée en pèlerinage », estime-t-il.
Le Pape source d'inspiration pour sa vie d'élu
Très marqué par le pontificat du pape François, Thomas Gisbert de Callac retient surtout sa vision du pouvoir, tournée vers le service. « C'est d'ailleurs ce qu'il explique au début du pontificat. Il explique que le pouvoir réside dans le service. Et je crois que c'est ce qui doit animer l'ensemble des élus que nous sommes. »
L’élu n’hésite pas à comparer la durée d’un pontificat à celle d’un mandat municipal : « Quand vous voyez que 12 ans de pontificat, un maire, c'est six ans. En deux mandats de maire, on ne veut peut-être pas grand-chose. Alors autant vous dire qu'en un mandat de pape, ça doit être encore plus compliqué. »
Un futur pape qui unisse l'Église
En pensant au futur pape, il formule un souhait : « Je forme le vœu, évidemment, que son successeur s'inscrive à la fois dans cette grande modernité, mais également – et j'y tiens à titre personnel – qu’il conserve la tradition, dans le rythme d’amant, et qu’il sache faire la différence entre le signifié et le signifiant. »


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