Défi Monte-Cristo à Marseille : premières courses annulées en raison de la météo

Le défi Monte-Cristo aura-t-il lieu cette année ? Pour sa 26ème édition, la compétition de nage en mer la plus populaire d'Europe a dû annuler les courses prévues vendredi 31 mai en raison d'un fort mistral, générant des conditions marines trop instables. Les 6200 participants restent aujourd'hui à terre, en attendant la décision des organisateurs pour la suite du weekend. 

Près de 60 nationalités différentes

"C'est toujours une surprise de voir les participants de plus en plus nombreux", déclare Dominique Léna, organisateur du défi Monte Cristo et ancien poloïste. A ses débuts en 1999, la course
inspirée de la célèbre évasion fictive d’Edmond Dantès depuis le chateau d’If n'affichait que...25 participants. 25 ans plus tard, la course affiche désormais quasiment complet quelques heurs après l'ouverture des billets.

Elle attire également des nageurs du monde entier : près de 60 nationalités sont représentées cette année. Les raisons ? "Le roman d'Alexandre Dumas traduit dans le monde entier,  la beauté de la rade de Marseille et les différentes distances dont certaines accessibles aux débutants", analyse Dominique Léna. 

Une deuxième édition à La Ciotat en septembre
 

Afin de satisfaire davantage de nageurs, le défi Monte-Cristo s'exporte cette année pour la première fois à La Ciotat les 14 et 15 septembre 2024. "Cela fait partie des autres lieux en Méditerranée qui ont aussi une histoire et une baie magnifique à traverser, le départ se fera depuis l'île verte", explique le fondateur. 2300 nageurs sont inscrits à date. 

Autre spécificité de cette édition : "un virage écologique qui se confirme", renchérit Dominique Léna. Depuis 3 ans, la manifestation tente d'être "la plus propre possible", poursuit le fondateur. Cabanes en bois sur le village, énergie fournie à base de panneaux solaires ou encore ravitaillement à base de produits locaux et de saison, la course se veut exemplaire. Cerise sur le gâteau : les trophées décernés sont composés à base de matière plastique ramassée sur le littoral marseillais, "une belle symbolique" selon Dominique Léna.