Dans un même temps, l’Insee a révisé à la hausse son estimation de la croissance du PIB au premier trimestre, 0.7% au lieu de 0.6%. Ce trimestre, l’investissement des entreprises a ralenti et la consommation des ménages qui contribue traditionnellement en France à la solidité, a fortement décéléré. Le commerce extérieur en revanche a participé à l’évolution du PIB.
Michel Sapin, ministre des Finances a assuré ce vendredi matin que la croissance zéro confortait l’objectif du gouvernement d’une croissance de 1% en 2015. Le Premier ministre, Manuel Valls, a ajouté que la France devrait dépasser ce chiffre et finir la fin de l’année sur un rythme annuel de 1,5%.
Jacques Bichot, économiste et professeur émérite à l’université Jean Moulin Lyon 3, explique les raisons de cette stagnation.
Jacques Bichot estime qu’il faudrait une juridiction plus simple pour solidifier la croissance.
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