Confinement : l’agneau de Pauillac tire son épingle du jeu
L’activité des éleveurs est en baisse, mais la viande de qualité s’en sort mieux que les autres. C’est le cas de l’agneau de Pauillac, une IGP (indication géographique protégée) qui valorise sa qualité.
"Notre avantage est que l'IGP Agneau de Pauillac est une très petite filière - entre 1000 et 1500 animaux - ", explique Cédric Perez, éleveur à Saint-Yzans-de-Médoc.
"On a énormément de demandes sur cet agneau-là car il est reconnu. Du coup, aucun agneau de cette filière ne restera en bergerie."
Cédric Perez est membre du groupement des éleveurs girondins qui commercialise l’agneau de Pauillac dans quatre points de vente directe sur le département : Gayan-en-Médoc, Toulenne, Mérignac et Créon.
La vente directe représente également un autre avantage pour écouler la production.
Ceci dit, si l’agneau de Pauillac bénéficie d’une réputation qui le sauve, le groupement des éleveurs girondins souffre en cette période de confinement pour l’ensemble des agneaux : preuve en est : la baisse du nombre d’animaux vendus sur la période actuelle.
"D'habitude on tue 700 agneaux entre la semaine des Rameaux et celle de Pâques. Là on n'en tuera que 150 ou 160."
Ajoutons que l’inconnue reste les semaines à venir qui risquent d’être plus arides en matière de commandes.
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