Claire Géronimi: "Je veux transmettre un message d'espoir: celui de pouvoir avoir des enfants"
En visite à Nice le week-end dernier, Claire Géronimi, vice-présidente de l'UDR, a défendu sa vision de la femme du XXIème siècle.
Claire Géronimi dans le studio de RCF Nice - SCGQuelle place pour les femmes au XXIe siècle ? La question de société a plusieurs réponses. Claire Géronimi qui a créé un podcast, "Eclats de Femme" et qui est vice-présidente de l'UDR a sa réponse: "On a quand même beaucoup de chance, on a beaucoup de droits" dit-elle tout en posant un bémol: "il y a un réel problème auquel j'ai été confrontée, c'est celui de l'insécurité". Agressée et violée par un individu sous OQTF, Claire Géronimi en a fait un combat, risquant de se faire critiquer par l'aile gauche politique puisqu'elle s'est engagée avec Eric Ciotti. "Quand j'ai commencé justement à prendre la parole pour dénoncer cette insécurité en France, j'ai reçu énormément de témoignages de femmes de tous horizons" nous dit-elle.
Responsabiliser l'Etat sur les OQTF
Claire Géronimi a décidé de prendre le taureau par les cornes en ayant la volonté de changer la loi sur ce sujet. "Christelle d'Intorni a déposé une proposition de loi visant à responsabiliser l'État en cas d'inexécution des obligations de quitter le territoire français et à assurer l'indemnisation des victimes d'infractions commises par des personnes sous OQTF". Cette proposition de loi, c'est Claire Géronimi qui l'a inspirée. Elle a constatée que "souvent, les victimes se font agressées puis sont obligées de débourser énormément de frais. Le coût moyen pour une victime s'élève à plus de 35 000 euros avec les frais qu'elle doit dépenser, juridiques et psychologiques". Pour Claire Géronimi, personne ne doit sortir une telle somme.
Sa bataille pour la maternité
Claire Géronimi ne s'arrête pas là: le sujet de la maternité l'intéresse et elle le fait savoir. "Je veux transmettre un message d'espoir: celui de pouvoir avoir des enfants" alors qu'en France, le réarmement démographique prévu se fait attendre. "C'est quelque chose qui me tient particulièrement à cœur" nous affirme la vice-présidente de l'UDR qui "veut montrer aux femmes que c'est possible de pouvoir travailler et d'avoir des enfants". Sur le féminisme porté par la gauche, Claire Géronimi tâcle: "Je pense que les féministes de gauche ne sont pas du tout pour la maternité, parce que c'est elles qui l'ont déconstruite". "On a eu des droits. On a eu la chance de pouvoir voter, si on le souhaite, avoir des moyens de contraception. Mais à côté de ça, il ne faut pas en abuser non plus. Et je pense que c'est ça qui différencie un petit peu mon discours des féministes de gauche, sûrement".
L'intégralité de cet entretien est à écouter ci-dessus.


L'émission pour comprendre l'actualité locale et politique dans les Alpes-Maritimes
Le vendredi à 13h15

