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Ces Bretons qui ont rencontré le pape François

Ces Bretons qui ont rencontré le pape François

Un article rédigé par Rédaction RCF Bretagne - RCF Bretagne, le 22 avril 2025 - Modifié le 22 avril 2025

Qu'ils soient évêque, prêtre, simples paroissiens ou encore victimes d'abus sexuels, de nombreux Bretons ont rencontrés le pape François pendant son pontificat. Tous se rappellent un homme simple, chaleureux et direct. 

Le Vatican se prépare désormais aux obsèques du pape François, qui se dérouleront à 10h, samedi 26 avril - © archives Ronan Le CozLe Vatican se prépare désormais aux obsèques du pape François, qui se dérouleront à 10h, samedi 26 avril - © archives Ronan Le Coz

Un homme simple, accessible, chaleureux, direct et faisant peu de cas des protocoles... De nombreux Bretons ont pu rencontrer le pape François au cours de son pontificat, dans des circonstances variées. Le père Jean-François Audrain, curé de l’ensemble paroissial Saint-Louis le Sacré Cœur de Lorient a rencontré le pape deux fois, en 2014 et 2016. Il était alors formateur au séminaire pontifical français à Rome. 

"Lors de notre première rencontre je lui ai offert le petit livre de la madone des motards de Porcaro. Il était surpris et moi je parlais mal italien donc nous n’avons pas beaucoup pu échanger", se souvient-t-il. "La seconde fois, deux ans plus tard, je parlais mieux italien, je lui ai demandé de bénir une petite statue de Saint-Philippe Néri, il était tout content. Il m'a dit : "ça c’est le Saint de la joie, de la prière…" Il a fait une pause et a ajouté : "et du bon sens!". C’est une figure très paternelle avec ce que cela comporte de bonté et de force. Il était très accessible, très simple, comme un bon curé de campagne. ça encourage et ça aide à accueillir le pape dans son humanité. Ce qui m’a aussi marqué, c'est sa liberté. C’était un homme libre."

Une chaleur personnelle

Le père Gwenaël Airault, l’un des vicaires généraux du diocèse de Vannes a rencontré le pape lors du pèlerinage des servants d’autel à Rome en août 2023. Le pape avait reçu la délégation française, composée de 2 500 à 3 000 servants. "Il nous avait reçu avec un message spécifique adressé aux jeunes. Comme il sait le faire avec son art des formules, c’était assez percutant. Je pense que ce qui marquait les gens qui le rencontraient était cette attention, cette chaleur personnelle adressée aux gens. C’était aussi le contraste entre son attention, sa chaleur et son sourire quand il rencontre les foules et une attitude recueillie, voir fermée, lorsqu’il célébrait la messe… Et je pense finalement que c’était tout lui : le fait de se nourrir, de se ressourcer dans ces temps de prière avec son Seigneur et le fait de se nourrir de ces foules dont il avait tant besoin."

Un grand réconfort

C'est un jour qu'elle n'oubliera jamais : le 28 novembre 2023, Michèle Le Reun-Gaigné, aux côtés de 25 autres victimes d'un prêtre pédocriminel qui avait sévit dans l'ouest de la France, est reçue par le pape au sein de la résidence Sainte-Marthe au Vatican. Là-même où s'est éteint le souverain pontife. Un pape "paternel", dit-elle aujourd'hui, qui a demandé pardon aux victimes au nom de l'Église et les a reçu avec simplicité et chaleur. Un moment très fort.

"Pour moi, personnellement, cela a été un grand réconfort, même si on sait que derrière il y a encore beaucoup de travail. Ce pardon a été reçu, on était un certain nombre à n’être pas croyants, donc c’est difficile, mais l’homme nous a demandé pardon et on sait ce qu’il représente. On ne peut qu’y être sensible, évidemment. On a ressenti une grande joie, on est ressorti de la villa Sainte-Marthe plus tard et on était comme des enfants! On était retourné en enfance, je crois que c’est à peu près ça, avec notre innocence, perdue assez brutalement... Et là, on avait retrouvé pour un petit moment cet innocence, et c’était assez magique."

Un pape simple

Une chaleur et une simplicité qui ont aussi marqué l'évêque de Quimper et Léon, Mgr Laurent Dognin. "Je l'ai rencontré plusieurs fois et j'ai été très frappé par sa simplicité. À un moment donné, j'ai même éclaté de rire avec lui parce qu'il a dit qu'il ne voulait pas trop de "tralala", je ne sais plus trop comment il a exprimé cela, parce qu'on parlait en espagnol, mais c'était l'idée... Il avait une simplicité dans sa manière de parler. Il se faisait comprendre de tout le monde. Et ce n'était pas moins théologique pour autant, parce que Jean-Paul II ou Benoît XVI ont des textes plus plus théologiques, peut-être, mais son enseignement était très droit et très doctrinal aussi, mais avec un langage qui parlait à tout le monde."

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