Ce qu'il faut retenir de l'actualité chrétienne ce mercredi 14 mai 2025
Une visite surprise de Léon XIV chez les Augustins, le président Macron recadre le port de signes religieux dans le sport, les évangéliques réaffirment leur opposition à l’aide à mourir, François Bayrou visé dans l’affaire Bétharram... Ce qu’il ne fallait pas manquer dans l’actualité chrétienne du mercredi 14 mai 2025.
Crédits : Vatican MediaLéon XIV a rendu hier une visite surprise à la curie générale de l'Ordre de Saint-Augustin
Le Saint-Père a célébré la messe dans la chapelle de la communauté, puis a déjeuné avec les frères comme il le faisait habituellement lorsqu'il était cardinal. Léon XIV a par ailleurs accepté d’hériter des 52 millions de followers du compte X de la papauté et de reprendre le compte Instagram du Saint Siège.
Emmanuel Macron s'exprime sur les signes religieux dans le sport
Lors de son émission télévisée grand format hier, le président Macron est revenu sur le sujet épineux des signes religieux dans la sport. Emmanuel Macron s'est prononcé contre le port de signes religieux, comme le voile islamique, dans les compétitions sportives, mais il a jugé que pour la pratique sportive hors compétitions, il revenait aux fédérations sportives "de décider".
Fin de vie : opposition des évangéliques
Le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) a rappelé sa position résolument opposée à l’aide active à mourir. Les députés français ont entamé lundi dans l'hémicycle les débats sur la fin de vie et l'examen d'un premier texte sur les soins palliatifs, tout en se projetant déjà vers le deuxième volet plus clivant concernant "l'aide à mourir". "Affirmant la valeur absolue de chaque vie humaine, les protestants évangéliques dénoncent tout acte donnant la mort, y compris dans le cadre d’une ‘aide active à mourir’ en fin de vie." déclare le directeur de la communication, Romain Choisnet.
Bétharram : François Bayrou auditionné ce mercredi 14 mai
Hier, le parquet de Pau a demandé à être dessaisi de trois plaintes visant François Bayrou dans le cadre de l’affaire Bétharram, au regard de ses « relations institutionnelles » avec l’élu. Le premier ministre et maire de Pau est visé par trois plaintes, deux pour « non-dénonciation de crime ou délit » et une pour « entrave à la justice » et « recel de crime », a précisé le procureur. Rappelons que dans cette affaire plus de 200 anciens élèves de l’établissement catholique béarnais ont dénoncé des faits de violences psychologiques, physiques ou sexuelles, couvrant les décennies de 1950 aux années 2000.
