Les évêques réunis à Lourdes face au défi des abus, le pape toujours aux commandes malgré la maladie, une première sainte vénézuélienne, l’Église européenne alerte sur les tensions internationales… Ce qu’il ne fallait pas manquer dans l’actualité chrétienne du mardi 1er avril 2025.
"Le chemin est ouvert, il est entamé, mais il est loin d’être achevé ." Voilà ce qu’a déclaré le président de l’épiscopat Mgr Éric de Moulins-Beaufort en ouverture de la session consacrée aux violences sexuelles dans l’Église. L’archevêque de Reims a appelé à une "culture nouvelle ", dont tous les catholiques doivent se sentir aujourd’hui "coresponsables ".
"Des transformations de structure ", mais surtout "de mentalité ", sont "nécessaires ", a-t-il insisté. Il s’exprimait devant environ 300 personnes, des personnes victimes, des experts, des représentants de la société civile et membres divers du "peuple de Dieu", qu’il a exhortés à "parler en vérité ".
C’est ce que laisse entendre le numéro 2 du Vatican dans une interview au Corriere della Sera. Malgré son hospitalisation pour une grave infection respiratoire et bien que sa santé l’ait affaibli, le pape n’a jamais cessé de gouverner l’Église, explique le cardinal Parolin. "Même dans les jours les plus difficiles" de la maladie, le Pape "consultait les dossiers" et prenait des décisions en conséquence, insiste-t-il.
"Pour le cardinal Parolin, le pape ne pourra peut-être plus travailler comme avant, et dans ce cas, il faudra trouver d’autres moyens pour qu’il puisse continuer à diriger l’Église". Il n’est toutefois pas certain que le pape puisse présider les cérémonies de la Semaine sainte.
Il s’agit de la fondatrice des Servantes de Jésus. Le pape François vient de signer le décret approuvant le second miracle attribué à l’intercession de la religieuse vénézuélienne. Cette décision historique fait d’elle la première sainte vénézuélienne, aux côtés du docteur José Gregorio Hernández, également canonisé cette année.
L’occasion de faire part de leur "profonde inquiétude " devant "la spirale dangereuse " marquée par la "montée des tensions mondiales". Ils invitent les gouvernants (européens et mondiaux) à s’inspirer des valeurs européennes, comme "la dignité humaine ", "la solidarité ", la "démocratie", le "bien commun".
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