Ce qu'il faut retenir de l'actualité chrétienne ce lundi 8 décembre 2025

Un an après la réouverture, Notre-Dame attire toujours plus de visiteurs

Il y a tout juste un an, Notre-Dame de Paris rouvrait ses portes au public. Depuis la réouverture de l’édifice, plus de 11 millions de visiteurs ont déjà visité Notre-Dame de Paris restaurée. Une fréquentation en hausse par rapport au niveau précédant l'incendie de 2019. Et si Notre-Dame de Paris a été rendue au culte et au public le 8 décembre dernier, au terme de cinq ans de rénovation, les travaux ne sont pas terminés. Il reste encore à restaurer la sacristie, les trois grandes roses du monument, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours. Coût estimé de ces travaux : 140 millions d’euros.

Être catholique en 2025 : ce que révèle l’enquête IFOP

Que signifie encore « être catholique » en 2025 ? C’est le sens de l’enquête de l’IFOP pour Bayard-La Croix publiée aujourd’hui. Alors que la pratique recule et que le paysage religieux se transforme, le catholicisme n’est plus majoritaire. Pourtant, des millions de croyants continuent de prier, d’agir, de transmettre et de chercher leur place dans une société en mutation. Cette étude recense 6,3 millions de catholiques engagés soit 12 % de la population adulte. 2,9 millions sont des pratiquants réguliers. Ils vont à la messe au moins une fois par mois. 3,4 millions sont des pratiquants occasionnels engagés. Ils sont impliqués dans des actions mais vont à la messe moins d’une fois par mois.

Le sondage révèle que les catholiques engagés sont globalement moins nombreux, mais les « réguliers » plus nombreux. À l’image de la population française, les catholiques ont vieilli, mais les pratiquants réguliers sont plus jeunes et les pratiquants occasionnels plus âgés. L’étude met en avant de fortes inégalités territoriales : sur-représentation des pratiquants réguliers en région parisienne, et des occasionnels dans les agglomérations de 2 000 à 20 000 habitants.

Les catholiques engagés sont plus diplômés et on note une forte présence d’étudiants chez les réguliers. Ils sont à l’image de la société française en termes d’affinité politique. Ils expriment une forte demande de prières, ainsi que de pèlerinages et de retraites. Ils ont confiance en l’Église pour faire les réformes nécessaires en son sein. Plus de détails sur les résultats de cette enquête à 8h30.

120 ans de la loi de 1905 : les religions réaffirment leur attachement à la laïcité

La loi de séparation de l’Église et de l’État fête ce mardi ses 120 ans. L’occasion pour le journal Le Parisien de réunir les représentants des trois principales religions en France. L’archevêque de Marseille Mgr Jean-Marc Aveline, le grand rabbin de France Haïm Korsia et Chems Edine Hafiz, le recteur de la grande mosquée de Paris, ont débattu dans les colonnes du quotidien de leur vision respective de ce principe. Les trois personnalités ont rappelé leur attachement à ce principe et mis en garde contre la montée d’une vision restrictive de la laïcité.

Le pape relance l’appel à la paix après son voyage en Turquie et au Liban

Lors de l’Angélus hier, le pape est revenu sur son premier voyage apostolique en Turquie et au Liban. « Ne l’oublions pas, la paix est possible ! », a rappelé le pape. Léon XIV a rendu hommage à la foi des communautés catholiques des deux pays, et a encouragé à poursuivre l’élan œcuménique suscité par la rencontre de Nicée avec des représentants d’autres confessions chrétiennes.

Un nouvel évêque consacré en Chine

Le Saint-Siège annonce la consécration d’un nouvel évêque en Chine. Mgr François Li Jianlin a été consacré évêque de la préfecture apostolique de Xinxiang vendredi dernier. Sa nomination, ainsi que la renonciation de son prédécesseur, Mgr Joseph Zhang Weizhu – une figure de « l’Église clandestine » dont on est sans nouvelles –, ont été approuvées par le pape Léon XIV le 11 août dernier, dans le cadre de l’accord provisoire entre la Chine et le Saint-Siège sur les nominations épiscopales. Mgr François Li Jianlin est le quatrième évêque nommé par le pape Léon XIV dans le cadre de l’accord signé entre Pékin et le Saint-Siège.

60 ans après Vatican II : l’héritage du concile toujours vivant

Il y a 60 ans, le 8 décembre 1965, l’Église catholique mettait fin au concile Vatican II. Un concile fruit de trois ans de travaux pour les 2 500 évêques venus du monde entier. Des centaines d'heures d'échanges parfois tendus, souvent passionnés. Parmi les sujets débattus lors de Vatican II, celui de la liturgie. La constitution Sacrosanctum Concilium a voulu réaffirmer le cœur de la liturgie.

Au-delà de la messe, le concile Vatican II a profondément intégré les laïcs à la mission évangélisatrice de l’Église, a déclaré hier Léon XIV. Le concile « nous a appris à déchiffrer les signes des temps : il nous dit que nul ne peut y parvenir seul, mais qu'ensemble, dans l'Église et avec de nombreux frères et sœurs, nous pouvons les discerner ». Un message délivré hier pour sa première audience jubilaire du temps de l’Avent.

Un concert au Vatican en présence de Léon XIV

Léon XIV a assisté à un concert samedi au Vatican avec 3 000 personnes défavorisées. La présence du pape est une première pour cette sixième édition du « Concert avec les pauvres », puisque le pape François, qui avait donné l’impulsion à cet événement, n’y participait pas. Après une audience avec le pape vendredi, les organisateurs et les artistes ont donné une conférence de presse rythmée par la voix de la star canadienne du jazz Michael Bublé. Quelque 8 000 personnes ont assisté à ce spectacle.