Carte postale de Lourdes
543 hauts-savoyards de 6 à 96 ans ont vécu une semaine de pèlerinage à Lourdes, pendant les vacances d'avril. Des personnes valides, des personnes malades, des lycéens brancardiers et des hospitaliers. C'était le premier pèlerinage du Diocèse d'Annecy, depuis le début de la crise sanitaire. Des participants nous racontent cette semaine "au goût de fraternité et de vie normale".
"Lourdes, c'est un peu le Paradis sur terre!" témoigne avec spontanéité Frank Bernard, travailleur handicapé et adepte du pèlerinage diocésain de Lourdes depuis 2013. "A Lourdes, chacun peut être soi-même, on s'y sent bien" renchérit Isabelle Percy du Sert, hospitalière. La fraternité, le service des plus fragiles, les grâces reçues, l'impression d'être dans une bulle... C'est ce qui ressort des témoignages de pèlerins partis à Lourdes, dans un cadre intergénérationnel et diocésain.
Première édition post-crise sanitaire
Mais cette année, après deux ans d'annulations, tous les participants qui avaient déjà vécu un tel pèlerinage ont ressenti "un petit plus". "Nous avions tous besoin d'amour: de se prendre dans les bras, de se toucher les mains, de se consoler ou d'être heureux ensemble. On a vraiment senti que la crise sanitaire est passée par là. Et je crois que, de tous les pèlerinages de ma vie, ça a été le plus beau" raconte Hélène Requet, accompagnatrice de jeunes lycéens brancardiers. "Quand les inscriptions ont ouvertes en janvier, nous étions en pleine vague de contaminations au Covid. Finalement, il y a eu moins de malades qu'habituellement, mais autant de valides. Pour une reprise, dans ce contexte incertain, j'ai été heureuse et agréablement surprise!" analyse Christine Vesin, directrice au service des pèlerinages du Diocèse d'Annecy.
Lourdes: un "plein d'énergie" pour les mois suivants
Une courte et intense semaine, mais qui nourrit durablement les participants. "J'ai vécu des célébrations si émouvantes que les larmes me viennent encore, en y pensant" avoue Daniel Fontaine, gaillard hospitalier. "Rencontrer d'autres chrétiens, vivre le sacrement de réconciliation, vivres des messes priantes et joyeuses à 25.000 personnes... Cela renforce dans la foi" témoignent Pierre et Marie-Jeanne Aeschlimann, pèlerins valides, fidèles au rendez-vous. "On a envie de vivre un peu ça, là où on est habituellement" confie le père Henri Duperthuy, qui a participé à l'accompagnement du groupe de CM2. "C'est comme une voiture: Lourdes, c'est mon plein d'essence, d'énergie et de joie. Et j'en ai vraiment besoin chaque année!" conclut Frank.
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