Carême à Nice: parole de croyants

Le chanoine Jean Ferrier l'a remarqué à la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption: "c'est surprenant, il y a de plus en plus de monde pour l'imposition des Cendres" constate t-il après la messe de midi. Même chose à 18h, de nombreux paroissiens ne trouvent pas de chaises pour s'asseoir lors de la messe. "Autrefois, il y a 30 ans, il y avait très peu de gens pour cette messe", dit-il en y voyant un "signe de la prise de conscience de la fragilité de l'Homme" mais aussi "du désir de trouver un sens à la vie". 

Se rapprocher de Dieu

"C'est le premier Carême que je vais faire" confirme Antoine à la sortie de la messe. Le jeune homme en sweatshirt blanc a "regardé des vidéos pour comprendre, pour s'instruire" et "faire le maximum pour limiter les addictions et se rapprocher de Dieu". 

La tentation des objets connectés

Le Carême évolue aussi avec son temps. Certes, le jeûne garde une place prépondérante pour les fidèles niçois mais il ne se résume plus à la nourriture. La spiritualité est entrée en concurrence avec les objets connectés, Nicole l'a bien compris et va "essayer d'avoir moins le téléphone avec moi, la tentation de la télé".